Gillian Catalina Owens. Deuxième enfant d'un grand architecte et d'un ex-mannequin désormais reconvertie en styliste, elle naquit le jour de la fête nationale aux États-Unis son pays natal. Le 4 juillet 1996 elle rejoint la famille de sa petite tête blonde pour s'en autoproclamer princesse incontestée. Elle fut rapidement considérée comme un véritable petit ange, son grand sourire, ses beaux yeux bleus et ses longs cheveux blonds en étaient pour beaucoup. Elle reflétait l'image même de l'innocence, de l'enfant-modèle. Enfin, d'apparence seulement. Pour dire la vérité Catalina à toujours ou du moins du plus loin que les gens de son entourage s'en souviennent une gamine pourrie gâtée, capricieuse et extrêmement exigeante. Le genre de gosse de riches que tout le monde déteste officieusement -car officiellement, on se doit de l'apprécier grandis à East Hampton près de l'île de Long Island à New York. Sa famille vivait dans une immense villa avec vue sur l'océan et plein pied sur la plage. Tout s'accordait parfaitement, son père était l'un des architectes le plus en vogue du moment, sa mère rencontrait un franc succès avec sa toute première ligne de vêtements de haute couture, même son frère Jackson était l'idole de son équipe de basket en tant que capitaine et meilleur joueur de son école. Quant à Cat', elle vivait l'existence paisible de reine des abeilles. -quoi ? vous avez jamais regardé means girls ? Regina George ? THE QUEEN OF THE SCHOOL, what ?!- Populaire, riche, jalousée, une des meilleures élèves de sa classe -car elle n'est pas seulement la petite blonde que l'on crois- des amis par dizaines, des sorties quand l'envie le lui prenait, puis BAM. fin du monde. apocalypse. ouragan. tornade. cyclone. tsunami où tout ce que vous voudrez : elle déménageait. PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Tu peux PAS me faire ça ! Et ma super fête pour mes dix-huit ans, hein ?! Je la planifie depuis mes 4 ans ! Et mes amis ?! Je peux PAS quitter les Hamptons je t'en prie ! Catalina. Cesse de jouer la gamine capricieuse pour une fois et plies-toi à ce que l'ont te demandes. Exigeait son père sur un ton que Cat' n'avait jamais entendu. Du moins, pas quand il s'adressait à elle. Il avait l'habitude de la soutenir constamment, et là il s'élevait contre elle, la jolie blonde restait un instant sans voix ... Avant de relancer : Mais Pap' ... STOP ! Tu montes dans ta chambre, tu fis tes valises ! Jackson ne fait pas un cinéma pareil lui. En même temps à part son équipe de pseudo basketteurs puants il ne perd pas grand-chose, lui ! C'est sur ce marmonnage à l'encontre de son frère qu'elle grimpait les escaliers d'un air boudeur. Comment et surtout pourquoi est-ce qu'il lui faisait un truc pareil ? Pourquoi il la forçait à quitter tout ce qu'elle avait pour partir vivre je ne sais où au milieu des Kangourous ! Franchement. Que des égoïstes dans cette famille ! Même pas ils ne pensaient un seul instant au chamboulement qu'ils allaient causer dans sa vie. Tout recommencer à zéro, quelque part, pour quoi faire . Leur vie était parfaite comme elle l'était aujourd'hui.

" Qu'est-ce que je disais déjà ? Ah oui, HILL VALLEY. PERDU AU MILIEU DES KANGOUROUX. " " MDR. Arêtes, ça doit pas être si mal l'Australie. Peut-être que tu feras la connaissance d'un joli australien qui sait ? " " Euh ouais. Dans le lycée public privé où mon father m'expedient, je ne parirait pas là-dessus tu vois ! " " Ne dramatise pas Kitty-Cat, tu en sortiras vivante. Il paraît que c'est plutôt relaxe les lycées publics. " " Encourage-moi depuis ton établissement privé aux Hamtpons, biatch ! .. Attends, je dois te laisser la garde parentale se ramène ! xx " Catalina ? Catalin- BONDIEU. Quoi, encore ?! Il serait peut-être temps d'arrêter de faire semblant de dormir pour envoyer des textos à tes amis de New York et de réellement dormir, tu ne crois pas ? Ça va maman j'ai plu six ans je sais encore à quelle heure je dois aller dormir. Visiblement pas. Tu sais que ton père espère de toi que tu fasses une bonne impression lors de ton premier jour. C'est très important pour lui ce nouveau poste. Plus important que la sécurité de sa fille, on dirait. Un lycée public ? Mum' ! Je suis sûr que ses tarés se battent toute la journée et raquette les autres. Je ne suis pas préparée à affronter ce genre de personne. Madame Owens laissait échapper un léger éclat de rire face à la mine sérieuse que faisait sa fille. Puis, elle vint s'installer au pied de son lit. Cat'. Tu veux savoir pourquoi on a dû quitter les Hamptons ? La blondinette hocha la tête, impatiente d'enfin entendre la raison de tous ses problèmes. Ton père a été licencié. Nous sommes chanceux qu'on lui est offert ce poste en Australie. Cat' restait bouché bé. Elle n'avait pas jamais manquer de rien, elle avait l'habitude de dépenser des centaines de dollars en simple fringues et sa mère venait-elle de lui annoncer qu'ils étaient passé près de la faillite sans même le lui en parler. Mais je ... Enfin ... Écoute. Ton père doit vraiment garder ce travail. Et ici les gens sont très proches les uns des autres, ce qui fait qu'un mauvais pas de ma part, de la tienne ou de celle de ton frère peut jouer sur l'employer de ton père. Je te demande juste de faire un effort et d'essayer de t'intégrer. Je suis sûre que tu peux le faire. Pour une fois, Catalina n'eut pas de répartie sanglante, elle esquissait un léger sourire, laissait sa mère déposer un baiser sur son front sans rien ajouter de plus. Plus que n'importe quoi la jeune fille tenait à son statut social. Alors si pour le conserver elle devait supporter quelque temps des gens à son opposer, elle le ferait. Elle ferait des efforts. Du moins, essaierait.