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 + erased memory. (sloane)

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B. Sloane Ellison
B. Sloane Ellison
when you were young.

messages : 382
célébrité : ashley benson.
âge du personnage : vingt ans.



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MessageSujet: + erased memory. (sloane)   + erased memory. (sloane) EmptyDim 31 Mar - 15:10


bellina, stecy ainsley sidney swan, sloane ellison
if there's a futur we want it now.

NOM ellison PRÉNOMS bellina, stecy ainsley sidney swan, sloane. ÂGE vingt ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE le 7 mai à Johannesburg. ORIGINE sud-africaine. ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE fut un temps, j'étais étudiante. STATUT CIVIL je vous en pose des questions ? J'AIME écrire ici. JE DÉTESTE écrire ici. TRAITS DE CARACTÈRE écrire ici. (minimum cinq) GROUPE broken strings.

Sloane est une musicienne et une chanteuse invétérée, touche à tout et autodidacte, elle ne peut pas passer une journée sans toucher à un instrument. Elle n'a jamais manquée de rien, ses parents étant issues de deux grandes familles de Johannesburg, ils l'ont toujours choyée. Elle a une soeur jumelle avec qui elle s'entend très bien. Chiante, râleuse, fouteuse de merde, introvertie et froide, de prime à bord, ce n'est pas le genre de jeune fille qui donne envie d'être connue, malgré sa carapace, Sloane est une bout-en-train, rieuse, sarcastique, cynique, et elle a un humour très particulier. Sloane est amoureuse, grande première dans sa vie, ce n'est pas de tout repos et parfois, si elle pouvait transformer son ex-copain en descente de lit, elle le ferait avec grand plaisir. Le jeune homme était du genre volage, c'était de famille à vrai dire, mais depuis qu'elle a prit ses distances il semblerait qu'il ait eu un accès de conscience. Malgré tout elle ne fera jamais le premier pas, si il souhaite faire avancer les choses, il devra ramer. Elle ne se prend pas au sérieux, du moins seulement lorsqu'il s'agit de faire des conneries. Sloane est très rancunière, elle ne pardonne pas facilement et son ex petit-ami est le premier à s'en être rendu compte. Elle chante toujours, tout le temps, c'est presque un défaut. Lorsqu'elle est arrivé au lycée en Australie, elle est rapidement devenue une des filles les plus populaires, les plus en vues. Il faut avouer qu'avec sa jumelle, elles adorent ça. Elle est enceinte d'un abruti fini.

⊱ love.disaster - morgane
ÂGE : majorité absolue susu + erased memory. (sloane) 2568500349. PRÉSENCE : tout les jours wesh. OÙ TU AS CONNU LE FORUM : de mon cerveau + erased memory. (sloane) 4164596736. CRÉDIT DE LA FICHE : tumblr et moi. UN DERNIER MOT : saleut + erased memory. (sloane) 3144802872.

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B. Sloane Ellison
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MessageSujet: Re: + erased memory. (sloane)   + erased memory. (sloane) EmptyDim 31 Mar - 15:10


⊱ now you're just somebody that i used to know.


« Qu’est ce que nous allons faire faire de vous mademoiselle ? » Levant la tête, je plongeais mon regard dans celui d’Alfred qui semblait bien épuisé. Notre majordome était sans doute la personne la plus entière et franche de la planète et pourtant, il n’avait jamais été en mesure de me hurler dessus. Bien qu’à cet instant précis, j’aurais préféré l’entendre crier dans toute la villa plutôt que de le voir déployer toute son énergie à rester serein. « M’attacher et m’abandonner. » Marmonnais-je en piochant une chips dans le paquet que ma sœur venait tout juste d’apporter. « Chest pachque t’as chéché le chport ? » Je vous présente Dakota, ma sœur jumelle de son état, qui ne sait pas que parler la bouche pleine, c’est mal poli ! « Mademoiselle Dakota, un peu de tenue enfin ! » S’exclame Alfred soudainement choqué. Il fait sa mijaurée, mais il en a vu d’autre. Tapotant le haut du crâne de la blondinette, j’opine du chef avant de hausser les épaules. « Ils s’en remettront, je ne suis pas droguée, alcoolisée ou que sais-je encore, puis ils me font une scène pour ça, alors que eux, ils ont séchés toute leur vie leur rôle de parents. » Pour le coup, je leur ai cloué le bec aux deux rabats joie, pour la simple et bonne raison que : j’ai raison. « Heureusement que vous n’êtes pas droguée, à treize ans, ce serait un comble. » Marmonne-t-il avant de plonger la tête sous le plan de travail. Magiiiiiiiie ! Il disparut une bonne dizaine de minutes, si bien que je commençais à me demander si m’imaginer en droguée ne lui avait pas fait faire un arrêt cardiaque. Cela dit, si il fatiguait maintenant, nous n’étions pas sorties de l’auberge. Il nous avait suivit jusqu’en Australie parce que sa conscience l’empêchait de dormir la nuit en sachant pertinemment que nos parents n’étaient jamais là. Il avait quitté son Afrique du Sud natale pour venir jusqu’au pays des kangourous, si ça ce n’était pas de l’amour, je ne savais pas ce que c’était. Nos parents eux y étaient retournés un an après notre arrivée ici, ‘pour le travail’, bien sûr et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu. Ils nous prenaient vraiment pour des jambons c’était incroyable. Il fallait pourtant admettre une chose, qu’ils soient là ou pas, ça ne changeait pas grand chose. Je crois que même en vivant dans un appartement de vingt mètre carré, nous ne les aurions jamais vus. Alors forcément dans un quatre cent mètre carré, allez trouver les personnes qui semblent vous fuir comme la peste. Toujours est-il que, c’était l’hôpital qui se moquait de la charité, à des milliers de kilomètres, ils arrivaient à me hurler dessus pour une heure de sport manquée, des hypocrites, tout simplement. Voyant que notre majordome allait me faire du mal si je continuais à être aussi désinvolte, j’entrainais la soeurette dans notre chambre, s’empressant de prendre un autre paquet de chips elle me suivit tout aussi vite. « Un jour, il va vraiment t’attacher et t’abandonner. » - « Une heure, c’est pas la mort, faut arrêter là. » - « Il s'inquiète, laisse le jouer au padre, il le fait très bien. » Un point pour elle. Il prenait des choses plus à cœur que celle qui nous avait mises au monde, cherchez l’erreur parce que je vous assure qu’il y en a une. « Il nous emmène sur une île où ils élèvent des kangourous ce week-end ! » Lança-t-elle après de longues minutes de silence. Nous détestions le silence, l’une comme l’autre, ça nous rappelait beaucoup trop les repas longs et ennuyeux avec nos parents qui n’en plaçaient jamais une. « Sérieux ? » - « Bah ouais. » - « Comment tu le sais ? » - « Je l’ai entendu ce matin, il veut nous faire la surprise, entraine toi à être surprise. » Croyez le ou non, mais je me suis réellement entrainée durant une bonne heure. Dakota et moi, c’était fusionnel, trop selon certaines personnes, pas assez pour d’autres. Une relation entre jumelles est toujours un brin complexe, l’histoire de la dominante et de la dominée et tout le tintouin. Pourtant, ce n’était pas vraiment notre cas. C’était simplement elle et moi contre le reste du monde, depuis toujours, alors forcément, ça crée plus de liens que prévu. En tout les cas, si nous étions vraiment chiantes, je pense que notre Alfred national nous l’aurait déjà fait comprendre. Treize ans et déjà complètement tarées, nous étions plus que mal barrées.


« Bouge de là Ferguson. » Soupirais-je pour la centième fois de la journée. Le mouton en rut commençait vraiment à me casser les pieds. Pourquoi fallait-il qu’il jette son dévolu sur moi, comme ça, du jour au lendemain ? Et pourquoi fallait-il qu’il vienne toujours me prendre la tête lorsque j’étais à la plage, c’était un véritable complot. Flanqué de son meilleur ami, comme toujours cela dit, il avait un sourire en coin qui m’exaspérait de plus en plus. J’entendis ma sœur et Evy glousser comme des dindes à mes côtés. « C’est pas marrant du tout. » - « Concrètement, il m’a l’air d’être un réel psychopathe. » Evy venait de lâcher ça sur le ton de la confidence et moi, je levais les yeux vers Tom, encore plus apeurée que précédemment. « Il va te découper en rondelle et te déguster au petit dej’. » - « Ou il va simplement t’enfermer dans une cave pour t’élever en captivité ! » - « Ou alors il compte faire de toi la première femme de son harem. » - « Elles ont finis les gueuses ou ils leur faut une invitation spéciale ? » Ce n’était vraiment pas drôle. Parce que franchement, il fallait avoir un sacré problème pour courir après une fille, alors que l’on s’était tapé les trois quarts de la ville, tout en sachant qu’elle n’avait pas envie du tout de faire quoi que soit. Il était fou, je venais de trouver la solution à mon problème : appeler l’hôpital psychiatrique. « Quand j’aurais disparu, vous ferez moins les malignes. » - « Non mais oh, ça va oui ? Je suis là hein. » Ça pour être là, il était bien là. C’était d’ailleurs ça le principal problème, il n’avait juste pas l’air d’avoir envie de le comprendre. « Tu peux bouger ? Tu m’empêches de bronzer ! » À noter qu’Evy m’aidait beaucoup plus dans ma guerre contre Ferguson que ma propre sœur, je trouvais ça… Pas cool du tout. Dakota était trop gentille avec lui, allez savoir pourquoi ! En tout les cas si elle avait pour projet de se le taper, elle pouvait le faire directement si elle le voulait. Ça n’allait pas gâcher ma journée, loin de là. Bien que le fait qu’il sache ou je pouvais vivre ne m’arrangeait pas du tout, elle pouvait faire exactement ce qu’elle voulait de lui. Rien à cirer. Le dénommé James semblait trouver la situation plutôt drôle puisqu’il faisait des aller-retour incessants depuis dix minutes tout en éclatant de rire à chaque fois qu’il croisait le regard de son meilleur ami. À sa place, je l’aurais noyé, mais ce n’était que mon humble avis. « Il taille la route casse-noisette ou je dois lui faire une liste des raisons pour lesquelles jamais il ne me touchera ? » Tom se renfrogna immédiatement et la merveilleuse impression d’avoir gagné la partie me fit soudainement sourire. Seulement, il ne lui fallut que quelques minutes pour se ressaisir, il s’approcha de moi avec un sourire narquois collé aux lèvres. « Quand je t’aurais mise dans mon lit, tu feras moins la maligne. » Susurra-t-il, amplement satisfait de sa connerie. « Qu’est ce qui, dans ton chemin personnel, a fait que tu deviennes un merdeux Ferguson ? » - « Il a perdu son doudou favoris y’a deux semaines, ça l’a totalement ébranlé. » - « Ou alors il est juste très con. » Éclatant de rire devant la répartie foudroyante dont nous faisions preuve, James disparut totalement de la circulation en l’espace d’une minute, il avait comprit que s’il restait, Tom allait le tuer. « J’en ai pas finis avec toi Fawkes, on sait pas c’qui va arriver entre nous. » - « Moi je sais, un ravin. »


« COUUUUUUUUUUUUUUURS ! » - « Hein ? » - « MAIS TU VAS COURIR OUI BLONDASSE ! » Fallait vraiment cesser de m’appeler blondasse, à un moment donné, j’allais finir par l’immoler par le feu si elle continuait comme ça. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, je m’étais mise à courir sur un parking désert, j’ignorais la raison, mais vu le regard de Dakota, je savais qu’elle avait fait une connerie. Une bonne dizaine de minutes plus tard, j’étais dans les bois, seule. D’accord, là, je pense que je pouvais, ne serait-ce que commencer, à paniquer. J’étais donc forever alone dans un bois, inconnu au bataillon, essoufflée comme pas permis à attendre mon abrutie de jumelle. Depuis notre arrivée en Australie, c’était encore plus épique que les bêtises que nous pouvions faire à Johannesburg. En fait, nous avions fait tellement de villes durant notre enfance, que c'était une découverte à chaque fois. Étant soeurs, c’était plus facile pour nous de vivre ensemble mais parfois, j’avais envie de l’occire sur le champs, juste pour voir. Cela dit, Dakota était sans doute la personne la plus importante de ma petite vie, c’était la plus tarée aussi mais ça, ce n’était qu’un détail. Et encore une fois, bizarrement, nous avions eu le don pour nous foutre dans la merde. Ici, ce n’était plus notre ville natale, il n'y avait rien de similaire à Moscou, c’était plus un genre de village de grands tarés, vous voyez le tableau ? De toutes façons, ici ils étaient tous fous. Soudainement, une blonde surgit de derrière un arbre, peu de gonzesses se baladaient à trois heures du matin, avec plus de sept mille dollars de fringues sur elle, je savais donc que je n’avais pas besoin de me remettre à courir comme une dératée. « Putain, mais t’étais passée ou ? » Lâcha-t-elle comme si je venais de tuer nos parents. « C’est toi qui me demandes ça ? Tu m’expliques là ? » - « Des mecs bizarres, j’ai pas eu confiance. » - « Qu’est ce que tu as encore fait ? » Croisant les bras sur ma poitrine, le regard suspicieux, j’attendais que mademoiselle Ellison se décide à me dire la vérité. Non parce que faire un mini marathon aussi tard, ce n’était pas vraiment recommandé. « J’ai peut être un peu cherché la merde. » Sans déconner ? Je la connaissais comme si je l’avais tricotée et ça ne m’étonnait pas plus que ça. En général, c’était moi la fouteuse de merde alors ça me changeait de nos habitudes. « Qui fait le malin tombe dans le ravin tu sais. » Dis-je le plus naturellement du monde. Bon, ce n’était pas tout ça, mais il fallait que l’on retrouve notre chemin jusqu’à la maison. Je n’étais pas prédisposée pour le camping et ce genre de truc, surtout qu’avec Dakota, nous n’étions pas vraiment gaulées comme des boxeurs. « Comment on rentre ? » - « Je pensais que tu savais. » - «  Comment tu veux que je sache comment on rentre de la forêt ? » - « Bah.. » - « Quoi bah ? » - « Bah quoi ? » - « Quoi ? » - « Quoi, quoi ? » - « Heiiiiiiiiiiiin ? » Dialogue de sourde, bonjour. Vous voyez, ça c’est Dakota et moi, on se fout dans la merde pour un rien. On ne s’en sort pas toujours d’ailleurs. « On a qu’à appeler un taxi ! » Mais oui, suis-je bête, un taxi, ici, à quatre heure du matin, dans la forêt. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt dites moi ? Ah oui, je sais. Autant attendre que les cochons se mettent à voler. « Toi, y a pas de doute, t’es vraiment plus que blonde. » Pour résumer, nous devions faire au moins quinze kilomètres à pieds, parce que madame n’avait pas voulut prendre la voiture. Après ça, on avait rencontré des mecs sympas qui nous avaient emmenées à l’orée de la ville et là… Bah là, fallait se coltiner le chemin, toutes seules, dans la nuit, dans le froid. « Vois le bon côté des choses Nana ! » - « Ah parce qu’il y en a un ? » - « On va pouvoir discuter de Tom ! » Tuez moi.


« Montana ? » Mes yeux étaient en train de fondre. Haussant un sourcil, j’hésitais à dire à cette jeune fille que les slims rose bonbon étaient passés de mode. Toujours est-il que son regard d’écureuil psychopathe me fit l’effet d’une douche froide. Dés le matin comme ça, ce n’était pas extraordinaire. « Oui ? Tu es… » Me mordant la lèvre inférieur, j’essayais de recentrer mes souvenirs histoire de voir si je la connaissais ou non. Mais quelque chose me disait que jamais, au grand jamais, je n’aurais pu oublier un regard aussi timbré et ignoble. « On ne se connaît pas. » Ah. C’était donc ça. « Ah bon... T'abordes souvent les gens comme ça toi ? Que puis-je faire pour toi ? » Un sourire colgate collé sur le visage, je commençais à me demander pourquoi tout le monde m’abordais comme si c’était la chose la plus normale du monde. Ils étaient tous complètement fêlés dans cette ville. « Tom Ferguson, tu vois qui c’est ? » Rangeant mes livres dans mon casier, j’esquissais un sourire. « Ça me parle oui. » Pourquoi tout le monde s’évertuait à me parler de Satan, c’était quoi le problème avec le mouton. Comme si ils s’étaient tous donnés le mot. Laissez moi tranquille bordel. « T’en approche pas, c’est pas un mec pour toi. » Ouh, jalouse la morue ? Fermant le casier d’un coup sec, un rire s’échappa malgré moi de ma gorge. « Bien que j’apprécie cette petite mise en garde, je ne suis pas sûre que ça te regarde ma grande. » - « Si justement. Ça me regarde, tout me regarde. » - « T’as pris option grande malade psychotique pour ton bac toi ? » Lâchais-je soudainement en écarquillant les yeux. J’avais déjà du mal avec le fait que tout le monde connaisse mon prénom, alors si en plus on venait me prendre la tête avec Ferguson, j’allais réellement mal le vivre. Sentant une main dans mon dos, je me retournais avec plus de surprise que prévu. James me regardait comme si je venais de la poignarder sous ses yeux. « Va jouer au bac à sable ma grande, tu seras mignonne. » Lâcha-t-il soudainement. Bonjour, oui ça va et toi comment te sens-tu aujourd’hui ? La voyant s’éloigner sans un mot, je me détournais afin de faire face au jeune homme. « C’est qui cette psychopathe ? » - « Une psychopathe. Elle voulait quoi ? » - « Me dire de ne pas approcher ton merveilleux meilleur ami. » - « L’écoute pas, elles sont toutes barges ici. » - « Doit bien avoir une raison à ça mon grand ! À ce taper toute la ville, ça n'apporte pas que des bonnes choses. » Dis-je en ébouriffant ses cheveux avant de partir pour mon cours de biologie. J’avais eu mon quota de psychologie pour la journée. « MONTANA ! » Oh non. Pitié. Pas lui. Tuez le, faites quelque chose. « Oh allez Fawkes ! » Apparaissant devant moi comme par enchantement, un sourire aux lèvres, Tom avait l’air de très bonne humeur, c’était très mauvais pour moi ça. « Qu’est ce qu’il me veux encore le mouton ? » - « Toi, moi, le terrain de foot, maintenant. » - « Va crever. » Reprenant mon chemin en feignant de ne plus le voir, je cherchais vainement cette putain de salle de cours, ce n'était pas ma journée, j'étais épuisée et il fallait encore qu'il vienne me prendre le chou. Le sentant arriver à ma hauteur, je fermais les yeux un quart de seconde pour ne pas lui en coller une. « Ton fan club se porte pâle en ce moment pour que tu me gonfles à ce point là ? » Je me trouvais relativement diplomate pour le coup. « Tu as eu l’occasion de les rencontrer ? » Avec un sourire enjôleur, il se plaça devant moi, me barrant le passage. Pourquoi c’est toujours moi. Secouant la tête, je poussais un soupir résigné. C’était pas tout ça, mais j'étais vraiment en retard pour mon cour moi. C'était toujours de sa faute de toute manière, il était d'une lourdeur, personne n'aurait vraiment pu le comprendre. « Bien, t’es mignon, t’es sympa, mais j’ai cours. » - « Tu admets enfin ma beauté. C’est bien, c’est la nouvelle étape, l’acceptation. » - « Tu prends enfin conscience que je suis en deuil de ta personne, c’est bien, je suis fière de toi. » Dis-je en posant une main sur son épaule avec un regard compatissant, lâchant un soupir je le laissais dans son délire. Il aurait dû se coller avec la grande malade de tout à l’heure, ils n’étaient pas tout à fait finis, ça devait tisser des liens. « Tu sais que je t’aurais Fawkes, tu ne pourras pas résister longtemps ! » Cria-t-il avec un petit sourire. Haussant les épaules, je me retournais une dernière fois. « Essayes encore Ferguson. »


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MessageSujet: Re: + erased memory. (sloane)   + erased memory. (sloane) EmptyDim 31 Mar - 15:10


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J’ai une volonté en mousse. Mais la vieille mousse. Celle rongée par un hamster anémique et hyperactif. Je ne suis même pas en mesure de comprendre qu’est ce qui a fait, dans mon chemin personnel, que j’en arrive là. À la base, Tom n’apparaissait pas vraiment dans l’ordre de mes priorités. Tout ça, c’était de la faute de Dakota, Evy et James, voilà tout. Ils complotaient contre moi depuis le début de l’année ces trois abrutis, et ça a rudement bien marché, je devais avouer que je n’avais carrément rien vu venir. Résultat des courses, j’avais accepté l’invitation de Satan, autant dire que j’étais potentiellement dans la merde. Cela faisait des mois que je repoussais ses avances et soudainement, j’avais cédé. Quelque chose me disait que la pression de ma soeur et Evy n’était pas la seule chose qui m’avait donné envie de connaître bouclette. Il avait eu un tel acharnement à ce que je ne lui jette ne serait-ce qu’un regard, que je devais avouer être quelque peu troublée. Je ne comprenais pas tout à fait ce qu’il me voulait ou ce qu’il pouvait simplement me trouver, mais j’avais le sentiment qu’il n’était pas aussi méchant qu’on avait pu me le dire. Du moins, c’est ce que j’essayais de me dire. Tout ça, c’était parti d’un plan démoniaque de Dakota et Evy, non contentes de me mettre dans la merde à la première occasion, les voilà qui s’étaient fait pour cheval de bataille de me caser avec le Ferguson maléfique. Comme si j’avais que ça à foutre. Bon, d’accord, j’avais vraiment QUE ça à foutre. Elles n’avaient pas vraiment l’air d’avoir saisi à quel point je ne voulais pas être associé à ce grand malade. Il me rendait dingue, et pas vraiment comme je l’aurais voulus. Sa réputation n’était pas extraordinaire, mise à part le fait qu’il baisait tout et n’importe quoi, je n’en savais pas plus à son sujet. Pourtant c’était clair, je ne souhaitais pas être l’énième gonzesse dans son petit calepin. Ma meilleure amie était persuadée que j’exagérais tandis que la jumelle faisait tout pour que nous nous retrouvions rien qu’à deux. Bien le complot, super sympa. Donc en gros, dire que nous ne sommes pas intéressée, tout le monde s’en branle. J’avais des amis étranges, qu’est ce que vous voulez que je fasse avec ça ! Cela dit, James semblait vraiment motivé à ce que je laisse une chance à son meilleur ami, il en avait même la furieuse envie. Alors j’avais dit oui. Ne me demandez pas pourquoi. Je n’ai vraiment pas de réponse à fournir pour ma défense. « IL EST LÀ, IL EST LÀ, IL EST LÀÀÀÀÀÀÀ ! » Dakota me secouait comme un prunier en sautant tel un caribou, m’entrainant jusqu’au salon, elle me regarda une dernière fois avec un air maternel qui me fit très peur. « T’es belle ma Nana, bon, tu restes gentille, t’es sympa avec lui et tu évites de le transformer en descente de lit. » - « T’as finis maman ? » - « C’est important ! » - « Tu fumes, tu te piques, tu regardes les Goonies ? C’est Tom, TOM FERGUSON, tu vois ce que je veux dire ? » Evy me regardait avec un air de grande malade. « T'es sympa avec lui, tu ne lui en colle pas une pour rien et surtout tu restes courtoises, sinon tu vas finir au fond d'un ravin. » Dakota éclata de rire avant d’ouvrir la porte avec un grand sourire, mon Dieu, tuez moi en fait, je ne suis pas prête psychologiquement parlant. Evy m’envoya littéralement hors de la maison avec un coup de pied aux fesses. Merci hein ! Tom était devant sa voiture, tel un héros, ou tel un connard des films des années quatre-vingt, les lunettes de soleil vissées sur le nez et les cheveux au vent. Dans ce cas précis, il ne pouvait pas avoir les cheveux au vent, c’était physiquement impossible. « T’es vraiment bonne aujourd’hui ! » Gros blanc. Je lui laissais cinq minutes pour réfléchir à sa connerie. « Belle ! Je voulais dire belle, je te jure que je voulais dire belle… » Rattrape toi va. Passant une main dans ses cheveux, je haussais les épaules avec un petit sourire. Ne pas être mesquine, pas dés le début. « Tu m’emmènes ou ? » - « Ça, c’est une surprise. » Je crois que j’étais dans la merde.


« Bonjour Sydney ! J’espère que ce petit Paramore vous aura bien réveillés, c’est une belle journ… » - « Mais tu vas la fermer ta gueule connard. » Maugréais-je en tapant de toute mes forces sur mon réveil. Me levant avec un soupir, j’essayais de me faire à la lumière ambiante, j’avais un mal de tête à me l’éclater contre un mur. Des yeux de souriceau congestionné, une clope entre les lèvres, je regardais le soleil se lever avec une émotion beaucoup trop prononcée à mon gout. Mon mec était un gros connard. Mon ex. Encore fallait-il que je me fasse à cette idée. Cela faisait quelques jours seulement que j’avais quitté Tom et pourtant, il ne semblait pas être vraiment d’accord avec cette idée. Non mais eh, c’était vraiment l’hôpital qui se foutait de la charité, c’était lui qui avait merdé, et il essayait encore de se racheter. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi moi, j’étais dans cet état, à l’heure qu’il était, il devait être avec une de ses grognasses. Probablement. J’avais la haine contre lui, pour la simple et bonne raison que non, ne pas vouloir le sucer n’était pas une excuse pour allez s’en taper une autre trois heures plus tard. Dakota avait essayé de me faire changer d’avis, de me dire que ce n’était qu’un mec, qu’il était con de naissance et que ça n’allait pas s’arranger en vieillissant. Autant vous dire que ça ne m’avait vraiment pas aidée plus que ça. Cela dit, je comprenais à peu près ce qu’elle voulait dire par là, en gros : fuis c’est un gros connard. Enfin, non, ça c’est ma version. Elle, c’est plus du genre : mais faut lui laisser une chance ! Elle est bien mignonne, elle est bien sympa, mais il avait usé tout son quota de nouvelle chance. J’avais assez donné et j’étais épuisée, voilà, c’était ça. Il était devenu épuisant, parce que à force de le voir avec son regard de chien battu, ses excuses à tire la rigot et son sourire de bébé loutre, je devais prendre sur moi. Encore plus que d’habitude. Je savais que je ne devais pas lui pardonner cela et pourtant, mon cœur me disait totalement autre chose. Ouais mais celui-là, il ne voyait que ses magnifiques yeux, son sourire à tomber, sa voix, sa façon de se mouvoir, ouais bref, mon cœur, il n’aura pas le dernier mot, jamais. C’était comme ça, même si je devais oppresser Dakota ou Evy à vie parce qu’il me manque, je ne dirais rien. Pas cette fois, ça m’avait fait trop mal de me rendre compte que finalement il n’avait jamais changé, que j’avais été vraiment trop stupide de céder. Il fallait dire qu’il était vraiment tenace comme bonhomme, c’était plutôt compliqué de l’éviter. C’était trop facile de se dire désolé. Ça ne changeait rien du tout.

Evy avait le regard d’une maman désabusée. Elle ne parlait plus depuis près de vingt minutes mais je savais parfaitement ce qu’elle pensait. Elle avait envie de m’en coller une, voilà la vérité. Les yeux rougis, les lèvres mordillées depuis plus de trois jours, je devais avouer que j’étais perdue. Plus que perdue, c’était une sensation que je n’avais jamais ressentie, c’était comme un trou béant dans ma poitrine. Tirant sur ma cigarette, je n’osais pas regarder mon amie, peut être parce que je pouvais sentir sa colère, ou peut être parce que je n’avais pas envie d’entendre encore une fois sa leçon de morale. Ouais, j’avais peut être merdé, mais cette fois-ci, je ne pouvais pas laissé passer. J’étais du genre rancunière, mais pas rancunière laïque, c’était une tare, je n’arrivais pas à pardonner facilement. Ça n’avait jamais été le cas, à aucun moment de ma courte vie. Il y en a qui disait que j’avais une âme de mille ans dans un corps de dix-huit. C’était peut être vrai. Tom avait foncièrement merdé. Il fallait arrêter cette manie de toujours tout me prendre en pleine poire. J’étais du genre à trouver des excuses à tout va, parce que j’étais amoureuse, que je ne voulais pas interpréter les choses de manières excessives. Mais quand on vous trompe, il n’y a plus d’excuses, ou alors c’est que vous êtes vraiment timbrés. Le Ferguson, il a un gêne en moins, ou en plus, ou je ne sais pas, mais il est foncièrement con. C’est un fait, ce n’est plus à prouver. Mais le dernier de la fratrie.... C'est vraiment le pire. Moi, j’avais hérité de l’enfoiré. Charmant. Aujourd'hui, je ne savais plus si tout ce qu’il avait pu me dire, ses discours à l’eau de rose avait été pensés, ne serait-ce qu’une fois. Tom, il avait la réputation que toutes les filles du monde craignent. Ou aiment, ça c’est en fonction du degré d’ouverture de vos cuisses. Il se tapait tout ce qui pouvait bien bouger, je vous assure que lors de votre premier jour de lycée, lorsque une inconnue vous fait un topo sur la bête, vous l’évitez comme la peste. Je m’étais juré de ne pas foutre un pied chez lui, jamais. J’ai plutôt pas mal résisté vu que j’en ai foutu deux. Dakota elle, elle avait tout fait pour me convaincre que c’était un mec bien, tout le délire, moi je savais juste que c’était un connard. Concrètement, être la millième sur le tableau de chasse, ça ne donne pas vraiment envie. En tout les cas, j’avais fini par céder. Ouais, j’ai cédé. Comme une abrutie finie. Pas la peine de demander pourquoi, je ne sais pas du tout. J’étais tombée amoureuse, ça doit compter. « Et tu vas faire quoi ? » La voix de la petite brune me fit l’effet d’une douche froide. Sortant de ma torpeur, je me contentais d’hausser les épaules en soupirant. Vous voyez le tableau ? Ce jeune homme est dangereux. Bon, peut être pas vraiment dangereux, mais c’est un con, moi j’suis pas la bonne poire de service. « Tu sais, il est pas bien méchant. » - « Il s’est tapé quelqu’un d’autre Ev', il est pas allez acheter des bonbons auxquels je suis allergique, IL A BAISÉ UNE AUTRE GONZESSE ! » Elle est un peu dure de la feuille, faut pas lui en vouloir. « Je sais bien, j'ai très bien compris le problème. Mais je veux dire, je pense qu'il tient vraiment à toi, il est maladroit, il a fait une connerie mais c'est Tom... » - « C'est pas parce que c'est Tom que je dois tout lui pardonner, c'est mort, c'est mort, basta. » C'était dit, voilà tout.


« Rentre chez toi Tom. » Murmurais-je en me levant des escaliers comme électrifiée à la vue du jeune homme. Jetant ma cigarette sur la route, je me retournais afin ne plus avoir de contact visuel avec lui, c’était au dessus de mes forces. « Attend ! Montana, s’il te plait, il faut qu’on parle. » Non, pas là non, j’ai pas la foi, j’ai envie de vomir alors rentres chez toi et ne me gonfle pas. J’allais pour ouvrir la porte de la maison lorsqu’il me prit par le bras. « Ouuuuuh, ne me touche pas. » Dis-je en me dégageant immédiatement. « Qu’est ce que tu veux ? » Enchainais-je alors en croisant les bras sur ma poitrine, je le connaissais, il n’allait pas me lâcher la grappe de si tôt. « Je.. Je suis désolé. » - « Woa, ça change tout là, je me sens soudainement mieux. » Ricanais-je en secouant la tête. Non mais sincèrement, qu’est ce que vous voulez que je fasse de lui ? Trois semaines. Trois semaines que je faisais tout pour l’éviter, Scarlett me faisait office de bodyguard et elle me couvrait tous les jours avec des excuses idiotes lorsqu’il se pointait à la maison. Je n’avais pas envie de le voir, d’entendre ses excuses bidons et de sentir mon cœur se détruire à chaque fois. « S’il te plait, Montana, je sais que j’ai fait le con, j’aurais pas dû, mais tu me connais, je suis… Comme ça. » Je rêve ou il essayait d’expliquer le fait qu’il était allé tremper son biscuit ailleurs était dû à sa connerie maladive ? « Si t’essayes de t’excuser, c’est vraiment raté. J’ai pas le temps, rentres chez toi. » Répétais-je comme pour me convaincre que c’était la meilleure des choses à faire. « Fais attention, je vais me mettre à chanter ! Voir même à danser, là tout de suite ! » Cria-t-il lorsque je fus sur le pas de la porte. Chanter ? Sérieusement ? Il avait fumé ou quoi ? Imaginer Tom danser c’était quand même tout un concept. « J’ai été assez clair Ferguson, je ne veux plus te voir, basta, tu fais ta vie avec tes grognasses et tu me laisses tranquille, c’est trop te demander ? » - « Ben oui, c’est BEAUCOUP trop demandé. » Ah. Oui, là, c’était potentiellement problématique comme situation. J’avais oublié à quel point il était tenace dans son genre, lorsqu’il avait une idée en tête, c’était vraiment compliqué de la lui faire oublier. Il n’avait pas l’air de comprendre, tout cela lui passait au dessus du cigare comme si ce que je pouvais ressentir ne représentait rien. C’était un égoïste notoire, ne pensant qu’à sa gueule et qu’à son propre confort, les autres, il n’en avait rien à foutre. Il n’en avait strictement rien à foutre de moi. « Que tu comprennes bien quelque chose, t’es allé voir ailleurs, tout ça que parce que ton ego surdimensionné n’a pas supporté qu’une seule fois je te dise non. Ça veut tout dire, continues de penser uniquement à toi et fais moi une faveur, laisse moi tranquille. » Bien Montana, t’es restée polie, t’aurais pu lui foutre ton poing dans la gueule mais non. Remarquez, ça pourrait me faire du bien qui sait. « Arrête de m’éviter… » Euh, je ne crois pas non. Ça ne va pas être tout à fait beaucoup trop possible. Éclatant de rire, je sentais malgré tout les larmes me monter aux yeux. « Tu peux toujours courir. » - « Je pourrais même faire un marathon, non, tout les marathons du monde ! » Répliqua-t-il aussi sec. D’ordinaire, j’aurais éclaté de rire. Mais pas là, non là, j’avais envie de crever. La vérité, c’est que de la voir planté là me faisais mal. Jamais je n’aurais imaginé pouvoir ressentir une chose pareille. Je me sentais de plus en plus mal, j’avais l’impression que mon cerveau faisait la danse du slip tout en faisant le tour du monde. Vous voyez le tableau ? La sensation que vous vous mangez la pire gueule de bois du monde ? Beh c’était moi là, tout de suite. Passant une main sur mon visage, je me sentais faiblir de secondes en secondes. « Désolée Tom. » Murmurais-je avant de me jeter littéralement dans la maison pour finir au toilette le reste de la journée.

Allongée sur le carrelage de la salle de bain, j’essayais de me concentrer sur le fait que non, je n’allais pas crever tout de suite. Je me sentais faible, vide, malheureuse et surtout malade. Les pas dans les escaliers me firent l’effet d’une bombe. Dakota et Evy étaient rentrées, elles devaient avoir reçu mon message leur disant que j’étais en train de me laisser mourir pour de bon. Les deux abrutis tambourinèrent contre la porte comme des psychopathes. « Ouvre, Montana, fais pas de connerie, j’appelle l’inspecteur Gadget, Goldorak, Jean-Jacques Goldman. » - « On te chante petite Marie si tu veux, mais ouvre ! » Gné ? Mais ils ont tous craqués leurs slips aujourd’hui ? Me levant difficilement, j’ouvris la porte avant de me laisser tomber au sol. « Vous êtes vraiment trop connes ! » Dis-je faiblement avec un petit sourire. « On savait que la menace de Goldorak allait te faire changer d’avis. » Ajouta Evy avant de s’asseoir à mes côtés. « Tu voulais pas… Tu vois, quand même, rassure moi… » Je rêve ou elle me prenait pour une suicidaire notoire ? « Mais non, je suis juste malade, t’es bête toi. » Répondis-je en collant mon front contre le marbre glacé de la pièce. « Je suis en train de crever, c’est mon karma, le karma c’est de la merde, parce qu’il sait que j’aime trop ce gros connard et voilà, il me punie. JE SUIS PUNIE ! » - « Mais non, mais non. » Passant une main sur mon dos, ma soeur me souleva jusqu’à elle. « Ça va passer, ça doit être le manque de sommeil. » Ouais, ou le karma. Le karma ça ne pardonne pas du tout. « Je suis en train de mourir je vous dis. » Marmonnais-je en fermant les yeux. « Aller voir un médecin c’est pas dans tes priorités ? » Secouant la tête à la négative, je voulais simplement dormir, que ce mal de ventre à la con disparaisse et que je puisse enfin passer à autre chose. « J’ai vu Tom, avant. » À peine cette phrase prononcée, je finissais la tête dans les toilettes, c’était charmant. « Ma vie est nuuuuuuuuuuuulle ! Ma vie c’est de la grosse meeeeeerde ! » Hurlais-je en m’étalant de tout mon long sur le carrelage. Laissez moi crever, laissez moi crever ici comme une malpropre, je veux décéder, maintenant, achevez moi, abrégez mes souffrances, que quelqu’un fasse quelque choses. Lançant un regard implorant à Dakota, je passais mes mains sur le visage, le dégageant de mes cheveux qui avaient décidés de faire leur vie. « Tue moi, éclate moi la tête contre baignoire, noie moi, je sais pas, n’importe quoi, mais fais le. » - « Ta gueule Montana, ça va passer, viens là je t’emmène dans ton lit. » - « Nooooooooon, laissez moi dépérir comme une vieille chaussette. » - « Bon écoute moi Fawkes, c’est pas comme ça que tu vas pouvoir pardonner à Tom, alors hop dans ton lit et tu réfléchis à quoi faire. » - « J’vais vomir. » Pour la millième fois, j’essayais de me concentrer. Le pouvoir du mental vous connaissez ? C’est de la merde. Ça n’existe pas du tout, du tout, du tout. « T’as mangé quoi aujourd’hui ? » - « Rien. » - « Et hier ? » - « Rien… Je suis malade, complètement malade, je meurs. » - « Nana, je voudrais pas t’inquiéter, mais si ça dure encore, va falloir voir un médecin, tu peux pas rester dans cet état. » Si j’avais su à quel point elle allait avoir raison, je me serais vraiment éclaté la tronche contre la baignoire.


« T’as toujours une sale tronche. » Dakota venait d’apparaître dans le salon sans crier gare, même si je devais avouer que j’étais bien trop prise par les simpsons pour entendre ce qu’il pouvait bien se passer dans la maison. S’asseyant sur la table basse devant moi, elle passa une main sur mon front. « T’as pas de fièvre, c’est pas normal Montana, ça fait plus de trois semaines là. » - « Quand je te dis que je suis en train de crever tu ne me crois pas, la preuve est là. » - « On va voir un médecin. » Dit-elle soudainement en se levant. Non mais… Je l’aime ma jumelle, ce n’est pas vraiment le problème, mais je pense que si je me lève maintenant, je fais un malaise. Bien sûr que cette situation m’apeurait, mais avec le manque de sommeil et le fait que je ne mangeais pas beaucoup, ça devait être une accumulation, rien de plus. « Arrête de paniquer Dak', faut juste que je dorme. » - « Ça fait trois semaines que tu dois dormir, regardes toi, tu ressembles à Bella quand elle attend sa chauve-souris de gosse. » - « Ah mais j’t’ai pas dis ? J’suis enceinte ! » Tout à coup, ma sœur passa par toutes les couleurs existantes de la planète, se rasseyant, elle me regarda abasourdi. « Et tu me dis ça comme ça ? Normal ? ‘J’suis enceinte’ ? » - « Roh mais t’es pas fun comme fille, je rigole enfin. » - « Tu est vraiment IDIOTE. » Maugréa-t-elle en allant dans la cuisine. Voilà, j’essaye de faire un brin d’humour et je me prends ça dans la tronche. Mais quel amour fraternel en mousse. Vous trouvez ça normal vous, une telle méchanceté à mon égard ? Parce que moi je ne suis pas d’accord hein. Je pouvais comprendre qu’elle commençait à se poser des questions, je n’étais pas le genre de personne à rester malade six mois, mais il fallait dire que c’était une terre hostile l’Australie, j’avais peut-être attrapé quelque chose d’insidieux, d’exotique, de grave. Ou alors, Tom m’avait littéralement arraché le cœur et donc, en toute logique, je mourrais peu à peu. Ou bien, j’avais juste une grippe et il fallait arrêter de stresser. Mes parents m’avaient simplement conseillés de ne pas trop sortir, merci du tuyau. C’est vrai que ces deux là, ils avaient trouvés leur paradis en Afrique du Sud alors forcément, une de leurs filles malade, ils n’en avaient rien à taper. La seule chose à laquelle ils servaient, c’était de ne pas laisser nos comptes en banque descendre en dessous de quelques millions. C’était triste, mais c’était la vérité. « Tu sais que Tom, il s’inquiète un peu quand même ? » - « De quoi tu me parles, il s’inquiète plus de savoir quel parfum de capote il doit choisir qu’autre chose. » Voilà que la jumelle maléfique remettait le couvert avec Satan. Dakota était vraiment bornée comme fille, je pouvais lui dire n’importe quoi, Tom était un sujet qui revenait sans cesse sur le tapis. Je me dois vraiment de préciser que je n’ai rien demandé pour que ça arrive ? Deux mois que je l’évite comme la peste et croyez moi, dans une ville comme la notre, ce n’est pas une chose facile. « Même James s’inquiète. » - « TU lui manques, nuance. » Dis-je avec un sourire en coin, je savais pertinemment que ça allait la rendre dingue. Elle m’avait toujours taquinée à propos de Tom, j’en faisais de même. Bien que ma jumelle ne ressentait aucune attirance particulière pour le meilleur ami de mon ex, c’était toujours un délice de la voir se renfrogner. M’asseyant sur le canapé, je regardais ma sœur préparer des sandwichs en mordillant mon pouce avant de demander d’une voix fluette : « Il se pose vraiment des questions ? » - « Bien sûr, tu ne sors plus, tu connais James. » - « Mais pas lui, Satan. » - « Ça t’intéresse maintenant ? » - « Réponds moi Dak'. » - « Tu t’imagines quoi ? Le mec rampe littéralement à tes pieds, il s’est presque demandé si tu n’avais pas quitté la ville sans lui dire quoi que ce soit. » - « J’aurais mieux dû faire ça en effet. » Ma sœur poussa un soupir en s’installant à mes côtés avant de me tendre un sandwich. « Mange au lieu de raconter des conneries. »

Pour la première fois depuis presque un mois, j’avais repris du poil de la bête, j’avais surtout vu le médecin de la famille qui m’avait prescrit toutes sortes de médicament contre la grippe. J’avais donc eu raison, Dakota avait vraiment besoin de travailler sur sa gestion du stress. En tout les cas, j’avais la nette impression de redécouvrir la vie. Descendant dans la cuisine, je vis ma soeur dans la piscine en train de faire bronzette, mais j’avais une chose bien trop importante à faire pour la rejoindre maintenant. Plongeant littéralement la tête dans le frigo, j’étais en suspens avec moi même sur la nature de mon repas. « OH MON DIEU, ELLE EST VIVANTE ! » Sursautant comme jamais, je lançais un regard noir à ma sœur qui était assise sur le bar et tout simplement morte de rire. « T’avises pas de vomir dans le frigo. » - « Elle va se détendre la vermine, j’ai super faim. » - « Après un mois à avoir uniquement mangé des graines, ça ne m’étonne pas. » - « T’as pas des trucs à faire toi ? » Lâchais-je avec une mine boudeuse. « Comme t’es en forme, tu vas être en mesure de voir Tom. » - « Casse toi avant que je t’égorge. » Ouais, j’aimais ma sœur, c’était une évidence. Je me sentais beaucoup mieux, certes, mais il ne fallait pas pousser, il restait toujours le sujet dont je n’avais pas envie de parler. J’étais d’ailleurs étonnée de ne pas avoir eu de nouvelles de sa part récemment, il avait peut être décidé de s’arrêter là dans ses tentatives d’approches. Remarquez, c’était sans doute la meilleure chose à faire. En tout les cas, je n’avais pas tort, elle avait un tas de choses à faire et j’avais la maison pour moi toute seule. Bien qu’en théorie j’avais hiberné durant plusieurs semaines et par conséquent je l’avais à moi seule depuis le départ, mais qu’importe. Lorsque Dakota daigna enfin vaquer à ses occupations, j’étais encore en plein dilemme devant notre frigo. Si c’était ça mon unique problème de la journée, elle allait être merveilleuse. Une heure plus tard, j’étais devant un film totalement farfelu, un sandwich à la main, en train de me demander comment un type pouvait bien parler à son cancer lorsque le téléphone retentit dans toute la maison. C’était plutôt étrange dans la mesure ou peu de monde connaissait notre numéro et sur le coup, je supposais que ça devait être un psychopathe. N’écoutant que mon courage, je répondis d’une petite voix. « Montana ? C’est John, je ne te dérange pas ? » D’accord, pourquoi mon médecin m’appelle en ce jour ensoleillé ? Soit je suis parano, soit je suis dans la merde. « J’ai reçu les résultats de tes analyses, tu peux passer au cabinet aujourd’hui ? » Mais oui, je n’ai que ça à faire. Bon d’accord, je n’ai que ça à faire, mais la motivation n’a pas envie de prendre possession de ma personne là. « Ça risque d’être compliqué, j’ai pas mal de chose à faire. »  Se raclant la gorge, il poussa un long soupir, oh mon dieu, je suis vraiment en train de décéder, adieu veau vache cochon. « D’ordinaire je n’aime pas faire ce genre d’annonce au téléphone, mais tu sais que ta famille est comme la mienne… » - « C’est grave c’est ça ? » Le coupais-je totalement paniquée. Mais pourquoi c’est toujours moi, qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour subir un tel acharnement. « Rassures-toi, c’est plutôt le genre de bonne nouvelle. » ‘Le genre’ ? Du style : tu te meurs mais tu en a encore pour six mois ? Profitant de son silence plus que douteux, j’envoyais un message à ma sœur pour lui demander de rentrer illico. Autant paniquer à deux. « Qu’est ce que tu entends par ‘un genre’ de bonne nouvelle ? » - « Eh bien, en règle général, les femmes sont plutôt heureuses après ça. » J’étais sans doute vraiment à l’ouest, parce que je ne comprenais pas du tout ce qu’il me racontait. J’avais beau me recentrer, je ne voyais pas en quoi être malade pouvait rendre quelqu’un heureux. « Tu es enceinte Montana. » Éclatant de rire, je passais une main dans mes cheveux en essayant de me reprendre le plus rapidement possible. « Non mais, sérieusement, qu’est ce que j’ai ? » - « Je suis très sérieux, tu vas avoir un bébé. » Oh bordel de merde. Pas ça, ne me dites pas ça, je vous en supplie, ce que vous voulez mais pas ça, je ne supporterais pas. Vous avez déjà eu envie de mourir ? Pour de vrai ? Genre vous jeter sous un train, ou vous donner vous même en pâture aux requins ? C’était totalement mon cas. « C’est pas possible… » Ma voix se brisa totalement, surtout sachant exactement qui était dans le même bateau que moi. « Il va falloir faire d’autres analyses, je te laisse réfléchir à cette nouvelle. Il faudrait décider rapidement ce que tu comptes faire Montana, sinon, il sera trop tard. » Mais réfléchir à quoi, y’a pas à réfléchir, c’est hors de question, c’est inconcevable, je ne sais même pas m’occuper d’un poisson rouge, qu’est ce que vous voulez que je fasse d’un bébé ? En plus de Tom, non, no way, niet, moi vivante : JAMAIS. Lâchant le téléphone, j’hésitais entre me mettre la tête dans le four ou attendre sagement Dakota. La blondinette ne tarda pas arriver, totalement essoufflée. « T’as… T’as intérêt... À m’avoir envoyé un SOS pour une bonne raison. » Termina-t-elle après quelques secondes de pause. Levant les yeux vers ma jumelle, elle comprit rapidement que quelque chose clochait. « Mais vu ta gueule, c’est une bonne raison » J’avais envie de lui chanter : ‘Dak’, assis toi faut qu’j’te parle, j’vais passer mon année dans l’noir’, histoire de mieux faire passer la pilule, mais je n’étais pas d’humeur à rire. « Assis toi. » Pour le coup, elle n’avait pas l’air rassurée du tout. « John m’a appelée. » - « T’es en train de crever ? » - « Pire. » - « Qu’est ce qui peut être pire que mourir ? » Haussant les épaules, j’essuyais une larme qui s’aventurait sur ma joue. « Être enceinte ? » Murmurais-je alors en baissant la tête. « Ça prend plus ça Nana, qu’est ce qu’il y a, sérieusement ? » Me levant du canapé, je fis les cents pas dans le salon en mordillant mon pouce comme si ça allait changer quelque chose. Pointant du doigt mon ventre, je regardais ma jumelle dans les yeux. « Y’a mini Satan là dedans. Mini Tom, ce que tu veux, mais c’est en moi. De Tom ! Tu te rends compte ? Parce que moi, j’te jure que j‘me rends pas compte, qu’est ce que j’vais faire ? » J’avais déblatéré ça tellement vite que je m’étais laissé tomber sur un pouf de dépit. Les larmes aux bords des yeux, j’implorais presque ma jumelle de faire quelque chose. Son regard changea totalement en l’espace d’une seconde. Se levant à son tour, elle se jeta littéralement sur moi pour me serrer dans ses bras. « Ça va aller, je suis là moi, et je vais engager quelqu’un pour le tuer. » Souriant presque malgré moi, je secouais la tête désabusée. « Ce n'est pas la peine, je sais ce que j'ai à faire, après ça, on s'en va d'ici. » - « On affrontera ça toutes les deux, comme toujours et si c'est ce que tu veux, on partira. » J’avais déjà dis que j’aimais ma sœur ?


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