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 + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !

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MessageSujet: + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !    + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !  EmptyDim 31 Mar - 14:06


RHYDER BLAKE JONES
LA CITATION

NOM Jones. PRÉNOMS Rhyder Blake. ÂGE 20 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE né le 21 octobre 1992, à Hill Valley. NATIONALITÉ Australienne. ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE étudiant en droit. SITUATION AMOUREUSE célibataire. ORIENTATION SEXUELLE hétérosexuel. GROUPE LEGROUPEDESBG.

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⊱ boulevard of broken dreams - déborah
ÂGE : 20 yo. PRÉSENCE : touuuuus le temps. OÙ TU AS CONNU LE FORUM : écrire ici. CRÉDIT DE LA FICHE : écrire ici. UN DERNIER MOT : écrire ici.

Code:
<span class="taken">prénom, nom de la célébrité</span> ▹ prénoms nom du personnage



Dernière édition par R. Blake Jones le Lun 1 Avr - 13:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !    + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !  EmptyDim 31 Mar - 14:16

⊱ le prologue.

C’était la merde…. La grosse merde même… La grossa mierda comme disent les Espagnols… Et en plus, c’était de ma faute… Tout ça parce que je sais pas retenir le lever de kékette… J’suis qu’un con. Un con avec un (gros) zizi hyperactif… Et avec ces conneries, j’venais de perdre ma Sloane (ouais, comme Peter et Sloane, les deux bouffons des années quatre-vingt là… d’ailleurs, j’avais presque envie de me pointer devant chez Sloane pour lui chanter « Besoin de rien, envie de toi », mais j’avais encore trop de fierté pour ça… quoique… ndlr; j'ai mis le lien pour les incultes qui connaissent pas ouesh). Elle venait de me quitter et je me sentais… vide. Ouais, vide. Comme si on venait de m’arracher le cœur, les poumons et même les testicules. C’était la merde et c’était de ma faute.
J’étais prêt à tout pour qu’elle me pardonne et croyez-moi, c’était pas mon genre. Ouais, moi, avant de rencontrer Sloane, je n’avais pas d’accroches. C’était comme ça. Les filles, elles étaient là pour que je les baise… Bon, c’est pas totalement vrai, parce que j’avais des amies filles, faut pas croire quand même. Mais je n’étais pas du genre à tomber amoureux et toutes ces conneries… Jusqu’au jour où Sloane a débarqué dans ma vie. Je vous avoue que ce jour là, je n’étais pas vraiment préparé à ce qui allait m’arriver. Parce que ma Sloane, elle était différente des autres. Franchement, vous dire que je n’ai pas pensé à la baiser dès que j’ai posé mes yeux sur elle, serait mentir. Comment ne pas y penser quand une fille comme Sloane passe devant vous dans les couloirs du lycée ? Grande, mince, bien gaulée, un visage d’ange et de beaux cheveux dorés… ouais, Sloane a tout de suite capté mon regard. Mais je crois que ce qui a fait que je suis tombé amoureux d’elle, ce n’est pas son physique, mais son caractère de merde. Ouais, excusez-moi l’expression, mais Sloane a un putain de caractère ! Mais faut pas croire, j’suis plutôt tenace comme gars ! Je voulais Sloane et j’étais certain que je finirais par l’avoir. Je n’avais pas tord. Mais ça a été compliqué. La route pour accédé à la petite culotte de ma blonde a été longue, dure et semée d’embûches en tous genres. J’ai ramé le cake pour l’avoir dans mon pieu, mais ce que j’ignorais c’est que plus je m’acharnais à l’avoir auprès de moi, plus je tombais amoureux d’elle. C’est con la vie parfois… l’amour aussi c’est con. Bien trop con. Mais comment résister à un tel physique ?
Mon père m’a toujours dit que j’étais un petit con. Truc de famille, j’aurais bien aimé lui dire, mais j’avais beau faire ma grande gueule, une fois la porte de la maison passée, je fermais mon caquet. Parce qu’on ne répond pas à Monsieur Jones. Parce que Monsieur Jones est le roi dans sa maison et que si tu veux pas t’en prendre une, tu fais mieux de la fermer et d’encaisser en silence. Au final, je m’en fichais qu’il me traite de petit con, de branleur ou je ne sais quoi d’autre… Toutes paroles sortant de sa bouche avaient perdu la moindre importance pour moi et cela, depuis bien longtemps. Mon père n’était qu’une machine à fric pour moi. Il crachait des billets et basta. Il pouvait bien me gueuler à la tronche que j’étais qu’un connard, j’en n’avais rien à foutre. Et pourtant, quand Sloane m’a quitté, les paroles de mon paternel ne m’ont jamais autant affecté. C’est con, parce qu’il n’était même pas là ce jour là. Et pourtant, à peine Sloane m’avait-elle largué que la voix de mon père résonnait dans ma tête. « T’es qu’un ptit con, qui ne fait rien à par se la couler douce toute la sainte journée. ». Ouais, j’avais perdu Sloane. J’étais qu’un ptit con. Je l’avais perdu et je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même.
Mais bon, j’étais Blake Roberts après tout ! Beaucoup de filles rêvaient de partager mon lit, ne serait-ce qu’une nuit (susu j’vous jure ! J’ai fait un sondage un jour !) et j’aimais Sloane. Elle était rancunière, mais moi, j’étais déterminé et sûr de moi. Avec quelques efforts et tout l’amour que je lui portais, Sloane allait bien finir par me revenir, j’en étais certain…



Dernière édition par R. Blake Jones le Dim 31 Mar - 17:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !    + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !  EmptyDim 31 Mar - 14:20

⊱ chapitre premier.

•• point de vue [extérieur]
musique ♪

Quarante-cinq minutes. Deux-mille sept-cent secondes. Trois quart d’heure que le petit garçon était installé sur le fauteuil en cuir. Quarante cinq minutes que ses pieds pendaient dans le vide et que son dos était enfoncé dans le confortable dossier. Deux-mille sept-cent secondes que ses mains étaient sagement posées sur ses cuisses. Trois quart d’heure que la femme d’un âge mûr ne cessait de l’observer, au travers de ses lunettes rondes pendues au bout de son nez pointu. Quarante-cinq longues minutes que ce petit bout d’homme était entré dans cette pièce aux boiseries élégantes et n’avait dénié ouvrir la bouche. Pas un mot, ni même un soupir. Rien. Quelque chose s’était brisé en lui. Son regard était éteint. Tout comme sa douce voix d’enfant que personne n’avait entendu depuis plus de deux mois. Deux mois, c’est long, vous savez. Et pourtant, l’enfant n’en éprouvait plus le besoin, ni même la force. A seulement sept ans, il venait de vivre l’épreuve la plus difficile de son existence. Mais il n’était pas le seul à souffrir et il le savait pertinemment. Sa mère pleurait tous les soirs, alors qu’elle pensait être à l’abris des regards de ses enfants. Mais ce n’était pas le cas. Son père ne laissait rien paraitre, mais son regard, tout aussi clair que celui des enfants Jones, s’était lui aussi éteint. Les filles semblaient pourtant fortes. Bien plus fortes que les deux parents réunis et le cadet de la famille. Sinead était âgée de dix-sept ans à l’époque. Lorsqu’elle avait appris la nouvelle, elle avait serré son petit frère dans ses bras. Le plus fort possible. Comme pour le protéger. Elle lui avait chuchoté de douces paroles aux creux de l’oreille, mais à cet instant, le gamin ne parvenait à entendre qu’un bruit sourd qui lui transperçait les tympans. C’était douloureux, mais bien moins que les pleures de sa mère. Avalon, elle, n’était âgée que de treize ans. Dans un premier temps, elle était restée stoïque. Puis, elle avait fini par rejoindre Sinead et s’était glissée, elle aussi, dans les bras de l’aînée Jones.
Deux mois. Deux longs mois qu’ils venaient tous de perdre un fils, un grand-frère, un modèle. Curtis Andrew Jones était mort à l’âge de dix-huit ans. C’était un jeune homme charmant, poli, brillant, avec un avenir glorieux. Il faisait la fierté de son père, qui ne cessait de vouloir faire de lui l’héritier de la grande entreprise familiale. C’était le plan. Malheureusement pour le père Jones, Curtis s’était donné la mort un matin de février. « - Tu sais, si tes parents t’ont amené ici, c’est pour que tu ailles mieux… et ce n’est pas en refusant le dialogue que ce but sera atteint… ». Le gamin leva alors le regard sur cette femme, assise en face de lui. Elle n’avait cessé d’observer ses moindres faits et gestes depuis qu’il avait mis un pied dans son bureau. Une psychologue. Ses parents pensaient vraiment qu’il finirait par parler de nouveau à l’aide d’un médecin ? L’idée n’était pas bête, mais comme la plupart des personnes riches, monsieur et madame Jones semblaient passer à côté de l’essentiel : Blake n’avait pas besoin d’un traitement spécifique, il n’avait pas besoin de parler à une psychologue. En premier lieu, il n’avait besoin que d’une seule et unique chose : la présence de ses parents. Sentir les bras d’une mère autours de son corps de gamin, pleurer sur l’épaule d’un père… mais il n’avait rien de tout cela. Ses parents pensaient qu’ils pouvaient tout acheter… même la peine de leur fils… « - Je sais que c’est dur Blake… mais si tu ne te décides pas à ouvrir la bouche pour me parler, ton état ne pourra pas s’améliorer. ». Au fond, il n’avait rien contre cette femme. Elle lui aspirait même une certaine sympathie, mais au final, elle était une étrangère. Les seules qui arrivaient encore à lui soutirer une quelconque réaction étaient Sinead et Avalon… mais à cet instant, elles n’étaient pas là. Il était seul. Seul avec cette étrangère qui voulait qu’il lui parle. « - Il te manque, n’est-ce pas ? ». Il frissonna. Elle venait de toucher le point sensible et à en voir le petit sourire qui avait pris place sur ses fines lèvres teintées d’un vif rouge à lèvres, elle en avait conscience. Curtis lui manquait oui. Son grand frère lui manquait. Ils avaient beau avoir une différence d’âge de plus de onze années, Curtis s’évertuait à passer énormément de temps avec son petit-frère. Parce qu’il savait ce que c’était de grandir au sein de la famille Jones. Tout est dans l’apparence. Le père Jones n’aurait jamais accepté que l’un de ses enfants se donne en spectacle. Il fallait faire bonne figure, constamment. Se surpasser tout le temps. Rien n’était jamais assez bien. Rien n’était assez satisfaisant. Et si Blake était encore trop jeune pour le comprendre, Curtis lui, savait tout ça et pensait que sa présence dans la vie de son petit frère l’aiderait à avoir une enfance plus belle que la sienne. Et ça avait été le cas. Blake se fichait de ne pas obtenir l’attention de son père ou de devoir entretenir une certaine distance avec sa mère… puisqu’il avait Curtis. Son frère, son modèle, son protecteur. C’était Curtis qui lui avait appris à lasser ses chaussures. Curtis qui lui avait montré comment grimper aux arbres, parler aux filles, faire des bulles avec son chewing-gum, construire un lance pierre, faire des canulars téléphonique… Mais maintenant que Curtis n’était plus là… Blake avait perdu tous ses repères. « - Josie m’a dit que tu dormais très mal la nuit… ». Josie. Sa nourrice. Parce que pendant que monsieur et madame Jones s’offraient des voyages au bout du monde, il fallait bien quelqu’un pour s’occuper des enfants Jones. Josie était une vieille femme rondouillarde et aux traits durcis par les années. Elle était veuve et n’avait pas d’enfant. Pourtant, les enfants Jones étaient comme les siens et il était étonnant de voir à quel point ils respectaient et choyaient cette femme. « - Tu sais, tu n’as pas à avoir honte… c’est normal de faire des cauchemars après ce que tu as… vu… ». Le gamin frissonna une seconde fois. Il avait envie de pleurer, mais il refusait de s’exposer ainsi devant cette femme. L’éducation stricte de la famille Jones était inscrite au plus profond de son être. Ne rien laisser paraître. Ne pas montrer ses faiblesses. Mais à sept ans, s’il y avait bien une chose qu’il ne parvenait à contrôler, c’était ses rêves… ou plutôt ses cauchemars… C’était le même tous les soirs. Il revivait cette scène qui l’avait marqué pour le reste de sa vie. Il revivait ce samedi matin. Lorsqu’il s’était lentement glissé hors de son lit. La maison était encore silencieuse et comme un automatisme, Blake avait traversé l’un des grands couloirs du manoir Jones, se rendant dans la chambre de son frère. A peine avait-il ouvert la porte qu’il avait compris que quelque chose n’allait pas. Les rideaux étaient tirés, les fenêtres ouvertes. Le lit était fait et une enveloppe était posé sur les draps bleus parfaitement lissés… Le gamin avait alors levé les yeux et était tombé sur le corps de son aîné, pendant dans le vide alors qu’une corde était accrochée à son cou meurtri…
Blake Jones avait découvert son grand-frère pendu, un matin de février. Ce jour là avait marqué un tournant décisif dans sa vie et dans celles de ses proches. Il avait mis de longs mois à s’en remettre, mais finalement, le temps avait fait son œuvre et le gamin avait lentement retrouvé la parole… Il s’était remis à sourire et avait repris sa vie en main. Mais à l’intérieur de lui, au plus profond de son être, quelque chose s’était brisé…



Dernière édition par R. Blake Jones le Dim 31 Mar - 17:14, édité 1 fois
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⊱ chapitre deuxième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

« Et elle ? ». Je soupire. Mon meilleur pote est vraiment le pire trou du cul de la planète. « Un p’tit 2 ! ». Il se tourne vivement vers moi, la bouche grande ouverte. Il ressemble à une carpe comme ça, mais je m’abstiens de lui dire, j’ai pas envie qu’il se vexe le coco. « T’es sérieux là ?!? Tu peux lui donner la moyenne !!! ». Je jette un autre coup d’œil à la fille qui a capté l’attention de mon pote et hausse les épaules. « Un trois… et c’est parce que j’suis de bonne humeur ! ». Ouais, y avait des frites à la cantine aujourd’hui. Ça m’a mis de bonne humeur. Will me lance un autre regard lourd de sens et je hausse les épaules, une fois de plus. « T’as des goûts de chiotte mon gars ! Cette meuf vaut pas plus qu’un 3/10. C’est comme ça, fais pas chié ! ». Il soupire et tire une nouvelle bouffée de sa clope. Le moins que l’on puisse dire est que Will et moi, on a beau être pote depuis la crèche, on n’a PAS DU TOUT les mêmes gouts concernant les gonzesses ! Il a tendance à visé les moches… Alors que c’est un beau gosse… cherchez l’erreur… « Ah ! V’là ton fan club ! ». Je lève les yeux et vois une bande de groupasses arriver au loin. Oh putain, pas elles ! Non pas que l’idée d’être un sex symbol m’embête véritablement, mais j’vous jure que parfois, la célébrité, ça a ses mauvais côtés ! « Salut Blake ! ». Will lâche un rire discret à côté de moi. Je lui donne un léger coup de coude dans les côtes pour qu’il ferme sa gueule, mais ça marche pas vraiment. Ça le fait marrer que cette bande de psychopathes me courent après, mais c’est parce qu’il ne le vit pas au quotidien ! Elles sont tarées, je vous jure !!! Un jour, elles m’ont piqué ma serviette de bain !!! Elles ont même ouvert un blog à mon effigie !!! Des malades bonnes pour l’asile quoi… Bref. « Salut les moches ! ». Et là, elles se mettent à rire comme des pouffiasses… Elles pensent que je rigole… alors que… non. Bon, y en a un bien une dans le lot qui est pas dégueulasse… Roselyn… Rosie… un truc en Ro… Bref, elle est mignonne, mais bon, je sais qu’il ne faut pas que j’y trempe mon biscuit, sinon, elle me lâchera jamais l’arrière train… Question de logique voyons ! « Dis euh… on voulait savoir si… euh… si c’était vrai… le… les rumeurs… ». Je lève un sourcil… elle veut pisser ou quoi ? Pourquoi elle gigote comme ça celle là ? Bref, j’attends qu’elle finisse sa phrase, parce que là, j’comprends keudal. « A propos de Cindy et toi… ». Aaaaah Cindy… douce Cindy… La rousse aux gros nichons qui a partagé mon lit y a deux jours… Un bon coup… mais je ne remettrai pas le couvert… Des filles, c’est pas ce qui manque dans le coin… Je lance un regard à Will, qui est visiblement très amusé par la scène qui se déroule sous ses yeux et alors que je laisse mes groupies mourir d’impatience, mon regard glisse le long de la plage devant moi… et tombe sur… une bombe. Un putain de boulet de canon qui me donne la gaule rien qu’en l’observant à quinze kilomètres au loin. PUTAIN PUTAIN PUTAIN !!! Je soulève mes Ray-Ban et plisse le regard… Elle est étendue sur sa serviette, moulée dans un bikini rose et… j’peux pas m’empêcher de l’imaginer à poil, frissonnant sous mes caresses alors que mes lèvres explorent son cou… IL ME FAUT CETTE MEUF !!! Il me la faut dans mon lit dans toutes les positions possibles et inimaginables. Je repose alors mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez et Will comprend directement. Je pars à la chasse. « Dîtes les filles, ça vous dit de venir boire un verre ? ». Will est VRAIMENT le meilleur pote que la terre ait créé ! Les filles restent évasives sur la réponse, mais dès que mon pote se lève, elles le suivent. Il me lance un dernier regard du genre : tu m’es redevable à vie pauvre con, et je passe une main dans mes bouclettes, avant de me lever à mon tour. C’est parti. Je marche quelques mètres, et alors que j’arrive devant la serviette de cette bombe qui m’a tapé dans l’œil, je ne peux m’empêcher de la détailler lentement, alors qu’elle est simplement allongée sur le ventre. La première chose que je regarde : son cul, bien évidement. Y a pas à dire, cette meuf à un cul de déesse. Mon regard glisse alors sur ses longues jambes parfaitement dessinées, puis, sur le bas de son dos, le creux de ses reins. Quelques goûtes glisses sur ses épaules et je ne peux m’empêcher d’avaler difficilement ma salive. Ses cheveux sont relevés en un chignons mal fait et sa joue droite repose sur l’un de ses bras. J’inspire un bon coup et m’allonge à ses côtés, dans une position qui se veut sexy… « Salut ! ». Elle ouvre un œil, fronce les sourcils et son regard tombe sur moi… Un regard azuré qui me plaît tout de suite. J’ai toujours eu un faible pour les blondes aux yeux clairs ! « Au revoir ! ». Okay, prends-toi ça dans la gueule Blake ! Une réticente… C’est rare que je tombe sur une fille difficile, mais ce n’est pas la première fois… Et croyez-moi, je n’ai JAMAIS échoué dans ma quête pour entrer dans l’intimité d’une fille. JAMAIS !!! « Tu bouges ou bien ? ». Mon silence et ma présence semblent la gêner… Au moins, je ne la laisse pas indifférente, c’est déjà ça ! « T’es nouvelle ici ? ». Ouais, parce qu’une bombe pareille, je l’aurais forcément remarqué ! « On est dans le même lycée, pauvre con ! ». Je fronce les sourcils et détaille une fois de plus son fabuleux corps exposé sous mes yeux. « Ben vas-y te gêne pas ! ». Un petit sourire prend place au coin de mes lèvres. Du caractère… j’aime ça ! « T’inquiètes pas, j’me gêne pas ! ». Elle se relève complètement et se tourne, afin de se retrouver en position assise, face à moi. « Casse-toi de là Blake ! ». Elle connait mon prénom. Mon sourire s’élargit. « C’est pas beau de jurer ! Surtout venant d’une fille aussi canon que toi ! ». Elle lève les yeux au ciel. Je l’agace. C’est marrant. « Putain, mais j’t’ai rien demandé ! Dégage et laisse-moi bronzer en paix ! ». Elle passe une main dans ses cheveux. Quelques mèches s’échappent de son chignon et je trouve ça incroyablement sexy… Une vraie petite tigresse cette fille !!! « Ben dis Slo’, c’est pas comme ça qu’on parle aux gens ! ». Je lève les yeux et tombe sur… son double… Ouais, je tombe sur la réplique exacte de la fille qui se trouve à mes côtés, sauf qu‘elle a les cheveux détachés et un bikini bleu. Cette dernière me lance un sourire et s’installe à côté de sa sœur… Des jumelles pour le prix d’une… Que demander de plus. « Ferme ta gueule ! ». Okay, sympa entre sœurs !!! Mais bon, j’vais pas les juger, hein ? Moi, j’veux juste baiser la prénommée « Slo », le reste, j’m’en balance… « Au fait, moi c’est Scarlett ! ». Elle me tend sa main que je sers. Cette fille est super sympa, pas comme sa sœur… et c’est peut-être ça qui fait que la seule que j’veux baiser à cet instant… c’est la plus compliquée des deux sœurs… « Blake. ». « Je sais ! ». Ma réputation me précède. Je ris un peu et hausse un sourcil. « T’es pas mal connu dans le coin… ». Bon, j’vous rassure, ce n’est pas seulement grâce à mes prouesses sexuelles que je suis « connu », non… mon nom me rend quelque peu célèbre… La famille Jones est la première fortune de la ville… L’entreprise de mon père offre des milliers d’emplois aux habitants de la ville. Alors forcément, on est plutôt populaire dans le coin. « Elle c’est Sloane ! ». « SCARLETT PUTAIN !!! ». Ah, voilà que ma petite tigresse sort, une fois de plus les griffes. « Tu devrais mettre de la crème solaire, ta peau rougit à vue d’œil ! ». Je jette un discret regard, et Scarlett n’a pas tord. Avant que quelqu’un ne réagisse, j’attrape le pot de crème solaire et en met une dose dans le creux de ma main. « T’avises pas de me toucher avec tes sales mains ! ». Je ris légèrement et me place derrière Sloane. « Ta sœur sort de l’eau. Étaler de la crème avec des mains mouillées, c’est pas le top et à ce que je sache, c’est pas le truc le plus facile de la terre que de s’étaler de la crème soi-même dans le dos… ». Elle croise les doigts sur sa poitrine, vaincue et la mine boudeuse alors que sa soeur s’esclaffe à nos côtés. Je passe alors doucement mes doigts sur ses douces épaules et commence à étaler sensuellement la crème, tout en la massant légèrement. J’pense que ça fait son petit effet et après une bonne minute à la masser, je glisse ma bouche près de son oreille. « Ça sert à rien de luter… j’vais pas lâcher l’affaire de ci-tôt… Toi et moi… ça s‘termine pas aujourd‘hui…». Je me détache ensuite d’elle, me lève avant qu’elle n’ait le temps de dire quoique ce soit et époussète mon short de bain. « Bon les filles, heureux d’avoir fait votre connaissance et j’vous dis à une prochaine fois ! ». Scarlett me lance un sourire et Sloane m’évite du regard… je tourne les talons et rejoins Will qui m’attend un peu plus loin.

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⊱ chapitre troisième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

« Vous avez l’air soucieux, monsieur Blake. ». Je lève les yeux de mon verre de lait et tombe directement sur le regard inquiet de Josie, en face de moi, de l’autre côté du plan de travail. Je hausse les épaules et attrape un cookie qui traîne dans l’assiette devant moi. Je le trempe goulûment dans mon verre de lait froid et l’engouffre dans ma bouche, le mâchant bruyamment. Si ma mère avait été dans les parages, elle m’aurait ordonné de faire moins de bruit et de manger plus proprement, mais… heureusement pour moi, ma vieille n’est pas là… De toute façon, elle n’est jamais là… et même quand elle est là, on ne la voit pas. Avantage suprême de vivre dans un manoir qui fait huit milles kilomètres de long. Bref, je finis par hausser les épaules et alors que je pense la discussion close, Will décide d’ouvrir son grand clape merde. « C’est à cause d’une fille. ». Je lève directement le regard sur ce traître et fronce les sourcils. Il affiche sa petite moue amusée et moi, je n’ai qu’une envie : lui plonger la tête dans son bol de cacao, jusqu’à ce que mort s’en suive. Mais je n’en fais rien. Josie n’aime pas la violence, et je n’aime pas faire de la peine à Josie. « J’ai entendu le mot ’fille’ ? ». Il ne manquait plus que ça. Cette fois, je lève les yeux au ciel. Avalon vient de débarquer dans la cuisine, perchée sur une paire de talons d’au moins quinze centimètres. Elle s’installe sur la chaise entre Will et moi et sourit de toutes ses dents. C’est mauvais signe. « Alors comme ça Blakounet est amoureuuuuuux ? », chantonne-t-elle, avant que Sinéad ne débarque à son tour… Okay, je suis maudis. J’entends Will pouffer de rire dans son coin alors que Josie affiche une moue clairement amusée. « NON PAS POSSIBLE !!! ». Putain, dans la famille boulets, je demande les deux grandes sœurs. Sinead passe sa main dans ma touffe, histoire de me décoiffer et je la jette d’un mouvement rapide. « J’suis pas amoureux, j’veux juste la baiser ! ». Josie s’étouffe avec sa propre salive, Will se retient d’éclater de rire, Avalon rit à gorge déployée et Sinead lève les yeux au ciel. « T’es tellement pas romantique p’tit frère… ET L’AMOUR DANS TOUT CAAAAAA ! ». Cette meuf est tarée. J’crois que Josie lui a lu beaucoup trop de contes de fée quand elle était gamine, puisque Sinead, c’est le genre de meuf qui croit dur comme fer au prince charmant et à toutes ces conneries. « Elle est bonne ? ». Josie s’étouffe une nouvelle fois alors que j’enfonce un nouveau cookie dans ma bouche. Je mâche bruyamment et hausse les épaules. « A ‘on’vis ». Ava me lance un regard dégoûté, avant de prendre la parole. « T’es un gros dégueulasse, j’ai vu du cookie malaxé à de la bave dans ta bouche, ça m’a dégoûté. En plus j’ai rien compris à ce que t’as dit. Bref, », elle se tourne vers Will avant de reprendre. « Elle est bonne ou pas ? ». Mon pote me lance un bref regard avant qu’un petit sourire prenne place sur le coin de ses lèvres. « Ça va… ». Cette fois, c’est à mon tour de m’étouffer avec le reste de cookie qui traîne dans ma bouche et alors que j’attrape mon verre de lait pour faire passer le tout, Sinead tapote doucement dans mon dos. J’avale rapidement une gorgée, avant de reposer mon verre et de m’exclamer. « T’ES OUF MON GARS !!! Cette meuf, c’est une putain de bombe ! Rien qu’en pensant à elle, j’ai une érection ! ». Je sens Josie se tendre, mais n’y prête pas vraiment d’attention. Elle n’aime pas quand je parle comme ça, mais bon… en même temps c’est la vérité. Je suis honnête au moins. « Oui, c’est vrai qu’elle est canon, mais le problème de monsieur Blake Jones, c’est que cette fille le traite comme une pauvre merde. Il a beau multiplier les approches en tous genres, elle ne cesse de l’envoyer sur les roses… et le pire, c’est que j’suis sûr qu’au fond… il adore ça… ». Et là, je sens trois paires d’yeux se poser sur moi. Putain, il manquait plus que ça. « N’importe quoi… ». J’attrape un autre cookie et alors que je m’apprête à le dévorer, Sinead me le pique et l’enfonce dans sa bouche. Je lui lance un regard mauvais, auquel elle répond par un sourire bien dégueulasse. « Elle a une sœur jumelle, avec qui tu parles bien. Mais non, MÔSIEURS a besoin de se taper celle qui lui donne le plus de fil à retordre, alors que physiquement, elles sont pareilles ! ». Je lève les yeux au ciel, mais ne peux m’empêcher de réprimer le petit sourire pendu au coin de mes fines lèvres. « OMG WILL A TOTALEMENT RAISON SINON TU SOURIRAIS PAS COMME UN ABRUTI ! ». Ma sœur me fait pouffer de rire et Will semble fier de lui. « Elles sont pas pareilles… Scarlett elle a un plus petit cul… et ses cheveux sont plus longs… Sloane elle… j’sais pas… elle me donne envie de la plaquer contre un mur à tout moment pour l’embrasser… Scarlett me fait pas cet effet là… alors qu’elle est super marrante et super sympa… ». J’essaie de garder un ton détaché, mais j’sens bien dans le regard de mes sœurs qu’elles se rendent compte que quelque chose se passe… Mais le truc, c’est qu’elles sont des filles et les filles, elles ne pensent pas comme les mecs… Elles sont très certainement en train de se faire des vrais films, mais moi, Sloane, j’veux juste la baiser. « Et puis de toute façon, je vois même pas pourquoi on parle de ça… ». Ouais c’est vrai, c’est pas trop mon genre de parler de mes aventures avec mes sœurs… Enfin, surtout avec Sinead, parce qu’elle est branchée Walt Disney et compagnie, mais avec Avalon, parfois, on parle de baise et c’est marrant… Bref. « BLAKOUNET IL EST AMOUREUX EUH ♪ ». Je lève les yeux au ciel pour la 35964ème fois de la journée alors que les autres se marrent comme des vaches. Dans la mesure où les vaches rient… Enfin bon, vous m’avez compris ! « Puis de toute façon, bientôt, je ne serais plus contrarié, comme le dit Josie, puisque ce soir, j’ai un rendez-vous avec Sloane… ». Je sens les regards pesants posés sur moi, mais m’amuse à les ignorer tout en dégustant mon petit verre de lait, bien tranquillement. Quelques secondes s’écoulent avant que Ava pète son câble. « QUOI ?!? T’AS RENDEZ VOUS AVEC ELLE ????? Mais j’pensais qu’elle pouvait pas te saquer ????? ». Je pouffe de rire et Will m’accompagne rapidement. Avalon est une vraie tarée… un jour, elle va nous faire un arrêt cardiaque à piquer des crises comme ça ! « Tu sauras, très chère Avalon, que quand je veux quelque chose, je finis TOUJOURS par l’obtenir… », que je lui lance fièrement. Elle me sourit, visiblement tout aussi fière que moi, avant que Sinead n’ouvre la bouche. « Mais… mais comment t’as fait ? ». Je me tourne vers ma seconde grande sœur et lui lance un petit sourire en coin. « J’ai laissé le charme Jones opérer ! ». Elle pouffe de rire et Will ouvre sa grande gueule afin de briser mon délire. « Il l’a collé pendant une semaine… La pauvre n’a pas eu d’autres choix que d’accepter sa proposition… Blake Pot-de-colle Jones ! ». Ces trois cons rigolent alors que Josie lève les yeux au ciel, prêtant une oreille distraite à la conversation, alors qu’elle est en pleine préparation de lasagnes… Ah, les lasagne de Josie, les meilleures de la terre entière ! « Au moins, j’ai obtenu un rendez-vous avec elle. Et ce soir, on ne sera que elle et moi… Autant vous dire que ce soir, je vais la baiser et mon calvaire prendra ENFIN fin ! ». Sinead me frappe légèrement l’arrière de la tête et je gémis doucement de douleur, plus surpris que meurtri. « C’est une personne, avec des sentiments ! Traite-la bien ! ». Sinead la féministe le retours. Je lève les yeux au ciel. « Et tu comptes l’emmener où ? ». Cette fois-ci, je rehausse mon éternel sourire satisfait et ouvre la bouche. « Ça, c’est une surprise ! ».

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⊱ chapitre quatrième.

•• point de vue [extérieur]
musique ♪

Cela faisait quinze, peut-être vingt minutes qu’il était derrière le volant de sa luxueuse voiture. Une Porsche Carrera, gris métallisée décapotable. Cadeau de son paternel pour son anniversaire, deux ans auparavant. C’était un beau cadeau, mais ça ne remplaçait très certainement pas une présence humaine. En effet, cette année là, Blake s’était retrouvé seul pour son anniversaire. Josie lui avait, bien entendu souhaité, tout comme Sinead, Avalon et Will, mais ses parents n’avaient pas dénié revenir de leurs petites vacances à l’autre bout du monde pour célébrer la naissance de leur dernier enfant. Ses autres amis n’étaient même pas au courant que c’était son anniversaire. Blake était une personne discrète sur sa vie privée, c’était un moyen de se protéger… de marquer une distance. Il n’avait pas reçu le moindre signe de vie de la part de ses géniteurs, mais au fond, ça ne l’étonnait pas vraiment. Ce n’était pas la première année que ça arrivait, et très certaine pas la dernière. Étrangement, fêter son anniversaire n’avait jamais été une chose que Blake appréciait particulièrement. Parce que de longues années auparavant, son frère s’était donné la mort quelques jours après son anniversaire. Les images étaient gravées dans sa mémoire et tous les ans, à cette période de l’année, Blake ressentait ce petit pincement au cœur qui pouvait le faire craquer d’une minute à l’autre. Du coup, dans ces cas là, afin de refouler sa peine, de ne pas s’exposer, il prenait sa voiture et roulait le plus loin possible, coupé du monde… Pourtant, cette année là, il avait eu un accident de voiture. Rien de grave. Et puis de toute façon, quand son père était rentré de son voyage, il avait offert une autre voiture à son fils… Au final, c’était une bonne chose.
Et deux ans plus tard, le voilà derrière le volant de cette même voiture hors de prix, dépassant légèrement les limitations de vitesse, alors que la fille qu’il courtisait depuis de longues semaines, était assise sur le siège à côté de lui. Elle n’avait pas ouvert la bouche depuis qu’il était passé la chercher et Scarlett lui avait lancé un sourire encourageant. Lui non plus n’avait pas parlé. Il était concentré sur la route et son esprit semblait impénétrable. Il sentait les brefs regards de la blonde à ses côtés glisser de temps en temps sur sa silhouette, mais il n‘y prêtait aucune attention. La vérité était qu’il était tendu… Ce n’était pas son genre, mais il sentait bien que ce rendez-vous ne serait pas anodin. Il ignorait vers quoi il allait, mais il n’avait pas peur. Blake avait de nombreux défauts, mais la peur n’en faisait pas partie. Soudainement, la musique venant de l’autoradio changea et il reconnut immédiatement de quelle chanson il s’agissait. « Oh ! J’adore cette chanson !!! ». Il décolla un bref instant son regard de la route exposée devant lui, alors que Sloane se penchait pour monter le son. Le brun serra la mâchoire, ses doigts se resserrant vivement autours du volant. Il reposa son regard sur la route, alors que sa main gauche baissa immédiatement le son. « Fais pas chier ! Cette chanson est superbe ! Et c’est toujours mieux que le silence ! ». Comment lui expliquer ? Comment lui expliquer que Blink 182 était le groupe préféré de son frère décédé… que même si cette chanson était sortie trois ans après sa mort, elle lui parlait étrangement… Parce qu’au travers de ces paroles, que l’on pouvait prendre pour une ode à l’amour, c’était son histoire qui y était inscrite… Mais Blake ne parlait jamais de son passé, de son frère ou de sa tristesse. Il l’étouffait depuis tellement de temps qu’il parvenait parfois à oublier qu’il avait des sentiments. La mort de l’aîné Jones n’était pas passée inaperçue, mais les Jones avaient étouffé l’affaire au maximum. Un fils qui se suicide à cause de la pression trop grosse que ses parents lui mettaient sur les épaules, ça n’est pas correct, c’est mal vu. Avec les années, tout le monde semblait avoir oublié ce pauvre Curtis et peut de personnes étaient au courant que Blake avait perdu un frère… C’était le sujet tabou, le secret de la famille.
Sloane se pencha alors une nouvelle fois pour monter le son et la chanson résonna désormais dans les oreilles de l’adolescent qui fixait sans ciller une seule seconde, la route en face de lui. Il commençait à faire nuit, le soleil se couchait peu à peu. Il sentait le regard de la blonde posé sur lui. D’ordinaire, il s’en serait réjoui, mais là, il se sentait si exposé qu’il avait peur de se trahir lui-même. Hello there, the angel from my nightmare. Il détestait cette chanson. De tout son corps, de tout son être. Parce qu’elle lui renvoyait en pleine gueule ses vieux démons. The shadow in the background of the morgue. Il avait envie de pleurer. Pleurer comme un bébé. Dans les bras d’une mère, d’une sœur ou même de la fille dont il était inconsciemment en train de tomber amoureux. Mais il n’en fit rien. Parce qu’il était Blake Jones et que pleurer devant quelqu’un ne faisait pas parti de son éducation. Parce qu’il avait un statut à tenir et qu’il refusait de craquer. Encore moins devant Sloane. I miss you. I miss you. Et c’était peu de le dire. Il pensait s’en être remis avec les années… mais son frère lui manquait. Sa vie était plus morose, moins facile sans lui. Il avait perdu son seul repère et il ne s’en remettrait probablement jamais. Where are you ? And I’m so sorry, I cannot sleep, I cannot dream tonight. Sloane ne le lâchait pas du regard. Il le savait, il le sentait et pourtant, il aurait tout donné pour qu’à cet instant, l’espace d’une chanson, elle ne soit pas là, à ses côtés, alors qu’il s’était battu pour qu’elle tienne cette place, ce jour là. This sick strange darkness come creeping on so hauting every night. Ses yeux lui piquaient, sa gorge était sèche, ses bras tremblaient discrètement. Il avait honte, honte de s’exposer ainsi, même si, à cet instant, il lutait contre lui-même. Il passa une vitesse, la voiture roulait encore plus vite. Will you come home and stop this pain tonight ? Stop this pain tonight. Il coupa brusquement le contact. La musique s’arrêta et les feux s’éteignirent. « Blake tu/ ». Elle n’eut pas le temps de continuer qu’il ouvrait la portière afin de s’extirper du véhicule. « On est arrivé. ». Il fit le tour de la voiture, en profitant pour souffler un bon coup et reprendre ses esprits et ouvrit la porte du côté de Sloane pour l’aider à sortir. Elle semblait perdue et regardait activement autours d’elle à la recherche d’un signe. Il ne lui avait rien dit concernant le lieu de leur rendez-vous et pour une fois, il avait innové. Il fit alors quelques pas et s’arrêta. « Tu viens ? ». « On va où ? ». Il se mit doucement à sourire. Il était de retours. Le Blake faible qui était apparu dans la voiture venait de disparaître, laissant place au Blake séducteur et sûr de lui que Sloane avait l’habitude de voir. « Surprise ! ». [...] Il lui avait posé un foulard sur les yeux et désormais, il la guidait doucement, afin qu’elle ne se prenne pas un poteau en pleine figure. « Alors c’est comme ça que tu t’y prends ? Pour arriver à tes fins avec les filles, je veux dire… ». Il se mit à sourire, alors que sa bouche ne se trouvait qu’à quelques centimètres de l’oreille droite de la demoiselle. Il tenait fermement ses hanches et guidait chacun de ses pas. « J’dois dire que t’es plutôt doué… Belle voiture, jolies fringues, belle coiffure… ». Sa voix résonnait, signe qu’ils étaient dans un endroit vide, clos et relativement spacieux. « Mais ça ne marchera pas sur moi Jones… pour la simple et bonne raison, que contrairement à toutes ces filles qui ont partagé ton lit, j’ai un cerveau et je vois très clair dans ton jeu… ». Une fois de plus, il ne répondit rien, se contentant de sourire au creux de son oreille et de la guider jusqu’à l’endroit qu’il désirait faire découvrir à la belle blonde. Ils arrivèrent alors devant un banc et il appuya sur les épaules de Sloane, lui faisant ainsi signe de s’assoir. Elle s’exécuta en soupirant bruyamment et il s’éloigna rapidement d’elle. « Tu peux enlever le foulard… ». Elle ôta alors le bout de tissus et… se retrouva dans le noir complet. « Si c’est une blague, elle est vraiment pas drô… ». La belle blonde se stoppa net alors que Blake venait d’appuyer sur l’interrupteur. Une vaste étendue d’eau apparue alors devant eux dévoilant de nombreuses espèces sous marines aux couleurs vives. « Je… tu… ». Il savait que ça allait faire son petit effet. La pièce était toujours aussi sombre, mise à part que les lumières du vaste aquarium devant eux rendaient l’atmosphère incroyablement paisible. Blake partit alors s’assoir aux côtés de la belle Sloane et sans même lui adresser un regard, il ouvrit la bouche. « Cet aquarium appartient à un ami de mon père. J’aime bien venir ici après l’heure de fermeture… C’est calme et c’est l’endroit idéal pour réfléchir… mais cette fois, j’ai dû marchander dur pour pouvoir emmener quelqu’un avec moi…mais j’regrette pas vraiment… c’est joli, non ? ». Il quitta la vitre face à eux du regard, se délectant un instant du sublime visage de Sloane, avant de reprendre. « Je t’avoue que ça m’aurait créé bien moins d’emmerdes de t’emmener ici pendant les heures d’ouverture… mais avec tous les gamins qui piaillent dans tous les sens… ça aurait perdu de son charme… ». Et à cet instant, tout était parfait. L’eau illuminée devant eux, le silence de la pièce, les poissons aux couleurs merveilleuses… c’était parfait. « Et pour répondre à ta question de tout à l’heure… non, je n’ai jamais emmené une fille ici… t’es la première… Et j‘suis content que ce soit toi…». Il était honnête… comme jamais il ne l’avait été de sa vie. Son regard ne laissait plus transparaître un profond désirs envers la belle blonde, mais une tendresse nouvelle. Elle tourna alors la tête, plongeant son regard dans celui de Blake. Et à cet instant, alors que les lumières sous marines reflétaient sur le visage de la belle blonde, il pensait avec ferveur qu’il avait devant lui, la plus jolie fille qui lui avait été donné de rencontrer. « Merci… ». Et c’est à cet instant que tout commença… que le regard de Sloane sur Blake changea… et inversement. Il s’approcha doucement et deux secondes plus tard, il déposait ses lèvres sur celles de la belle blonde…



Dernière édition par R. Blake Jones le Dim 31 Mar - 17:43, édité 1 fois
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⊱ chapitre cinquième.

•• point de vue [extérieur]
musique ♪

« Détends-toi chou… c’est juste un petit retard… ». Le jeune homme fulminait. Voilà plus d’un an qu’il sortait avec Sloane et ses parents ne l’avaient jamais rencontré. Au fond, lui, ça ne le dérangeait pas plus que cela, parce qu’au final, ses parents étaient de vrais étrangers pour lui, mais lorsque Sloane lui avait soumis l’idée que ça lui plairait de rencontrer ses géniteurs, il n’avait pu véritablement le lui refuser. Certes, il était loin d’être un petit-ami modèle, mais il était clairement attentionné auprès de sa belle blonde et si elle voulait rencontrer ses parents, aussi cons soient-ils, et bien, il allait tout faire pour qu’elle les rencontre… Et c’Est-ce qu’il avait fait. Il s’était plié à l’emploi du temps plus que chargé de son père et avait organisé un dîner au sein du plus luxueux restaurant de la ville. Il avait tout prévu et avait même passé une bonne heure à rassurer Sloane, qui stressait à peu à l’idée de rencontrer monsieur et madame Jones… Et pourtant, trois heures plus tard, ils n’étaient que tous les deux assis à cette table, en plein milieu du restaurant. Sloane avait posé sa main sur celle de son petit-ami, la lui caressant doucement à l’aide de son pouce, mais ça ne le calmait pas. Pour la toute première fois de son existence, il avait demandé un service à ses parents. Ils leur avaient demandé d’être là, de répondre aux attentes de Sloane. Parce qu’il l’aimait. Il ne le lui avait jamais dit, mais il l’aimait. De tout son cœur et de tout son être. Pour la toute première fois de sa vie, il était fixé dans une relation stable et n’éprouvait pas le besoin d’allé voir ailleurs… Bon bien sûr, il lui arrivait encore de mater les filles au bord de la plage, avec Will, mais ce n’était rien d’autre qu’un innocent voyeurisme. Rien de plus, rien de moins. « On s’en va… ». « Quoi ? Mais attends ! Peut-être qu’ils vont finir par arriver ! ». Le jeune homme soupira et desserra son nœud papillon. « Ils ne viendront pas. ». Il en avait l’habitude… et pourtant, à cet instant, il sentait une touche de déception au fond de son cœur… ça l’énervait, parce qu’il avait su avant même qu’il ne propose ce rendez-vous à ses parents, que ça se passerait de la sorte… Et pourtant, il avait espéré. Parce que Sloane comptait pour lui, parce que cette fois-ci, ce n’était pas lui qui était en jeu… Et il ne voulait en aucun cas, que ses parents fassent du mal à Sloane.
Il s’était alors levé, faisant signe à Sloane d’en faire de même. Il avait attrapé sa main et l’avait traîné hors du restaurant sans dire un mot. Sur le chemin du retours, il avait roulé vite. Beaucoup trop vite, mais Blake n’avait jamais été un adepte des limitations de vitesse. Cependant, il demeurait un excellent conducteur et rares avaient été les fois où il avait égratigné son très cher véhicule. Une fois entré dans l’énorme propriété des Jones, il avaient garé sa voiture dans l’énorme garage et avait fait signe à Sloane de le suivre. Ce n’était pas la première fois qu’elle dormait chez lui et très certainement pas la dernière. C’était plus simple quelques fois et rien ne valait ce sentiment de réconfort qu’il avait pris l’habitude de ressentir, lorsqu’il s’endormait dans les bras de sa belle blonde. Lui qui avait toujours été une personne indépendante, se retrouvait désormais accroc à ce petit bout de femme et même s’il ne l’avouait pas à haute voix, il en avait pleinement conscience. Une fois les nombreuses pièces traversées et l’escalier monté, ils s’étaient retrouvés dans la spacieuse chambre du jeune frisé. Le propriétaire du lieu avait commencé à se déshabiller et alors qu’il était désormais torse nu, il s’était rendu dans la salle de bain qui donnait directement sur sa chambre. « J’ai rien prévu pour dormir… t’aurais pas quelque chose à me filer ? ». « Dors à poil ! ». Elle lui frappa légèrement l’épaule, tout en levant les yeux au ciel, alors qu’il se brossait énergiquement les dents, observant malicieusement sa petite amie au travers du miroir face à lui. « Fouille dans mes placards, tu trouveras bien un t-shirt ! Mais ça ne sera qu‘une perte de temps… parce que ce soir, tu vas finir nue sous mes draps… ». Elle hocha la tête, les yeux levés vers le ciel et sortit de la pièce alors que le jeune homme se déshabillait complètement pour se glisser sous la douche. C’était ce qu’il faisait lorsque ses pensées le submergeaient. Peu importe le fait qu’il ne soit pas spécialement sale et honnêtement, il n’en avait rien à foutre du gaspillage de la flotte… A cet instant, il ne voulait qu’une chose : arrêter d’être constamment déçu par ses parents… Mais qu’avait-il espéré ? Il se sentait horriblement con d’être retombé là-dedans… Après vingt bonnes minutes à réfléchir sous l’eau chaude de la douche, le jeune homme finit par sortir. Il s’essuya vivement le corps et les cheveux et enfila un caleçon avant de sortir de la salle de bain… mais sa chambre était vide. Sloane n’était pas là. Fronçant immédiatement les sourcils, le jeune homme sortit doucement de sa chambre, entrant dans l’un des nombreux couloirs sombres de l’énorme bâtisse. Il fit quelques pas et… une porte ouverte un peu plus loin attira son attention. Une porte qui n’avait pas été ouverte depuis plus de dix ans. Une porte qui lui donnait des frissons… Il s’approcha alors et s’arrêta sur le pas de la porte. La lumière était allumée et la pièce était comme dans ses souvenirs… Il se doutait que Josie y faisait régulièrement la poussière, mais en dix ans, il n’y avait jamais remis les pieds. Ça le frappait en pleine figure et lorsque le visage d’ange de sa petite-amie apparut au coin de la pièce, son souffle se coupa. « Tu ne m’avais jamais montré cette pièce ! ». Et pourtant, il lui avait fait visiter toutes les pièces de cette maison, l‘embrassant goulûment dans chacune d‘elles… à part la chambre de son défunt frère… Parce qu’il ne voulait pas en parler et refusait de remettre un pied dans cet endroit. Il revoyait encore le corps de son aîné pendre dans le vide, au milieu de la pièce… Il revoyait encore sa vie partir en miette en une demi seconde… « Blake… ça va ? ». Elle s’était approchée, visiblement consciente que le jeune homme n’était pas dans son état normal. « Qu’est-ce que tu fais là ? ». Il était froid. Il ne s’était jamais adressé à elle de cette manière. Blake pouvait être violent, voir bagarreur, mais jamais envers une fille… même si, un jour, en primaire, il avait tiré les cheveux d’une petite peste qui l’avait cherché. Sloane sembla surprise, mais elle avait du caractère et il n’allait pas tarder à en faire les frais. « J’ai entendu un bruit bizarre, du coup, j’ai voulu voir ce que c’était et… en fait, c’était juste une fenêtre mal fermée… ». Le jeune homme avait la mâchoire serrée, les muscles tendus. Il se retenait visiblement d’exploser alors que ses pieds refusaient de passer le pas de la porte et de ne faire, ne serait-ce qu’un pas, dans cette chambre. « Sors de cette chambre ! ». « Pardon ? ». « SORS DE CETTE PUTAIN DE CHAMBRE SLOANE ! ». « C’est quoi le pro/ ». « BORDEL MAIS SORS !!! ». Il empoigna vivement son poignet et la força à sortir de la chambre, fermant la porte derrière eux en un claquement pas vraiment discret. Il était hors de lui, et tous ses muscles étaient tendus. « Ne t’avises plus JAMAIS de remettre un pied dans cette pièce. ». Il lui lança alors un dernier regard noir avant de descendre brusquement les escaliers en marbre… […] Cela faisait une demie heure qu’il était assis sur une marche du petit escalier qui donnait sur l’immense potager de la famille Jones. Il faisait nuit noire et le vent le faisait quelque peu frissonner puisqu’il n’était vêtu que de son caleçon. Il avait pété un câble et avait parfaitement conscience qu’il était allé trop loin. Sloane devait le détester, c’était sûr et certain. « Hey ma belle, ça va ? ». Il tourna vivement la tête, découvrant au travers de l’énorme baie vitrée, sa grande sœur et Sloane, l’une en face de l’autre, à l’intérieur du manoir. Elles ne l’avaient pas vu et c’était peut-être mieux ainsi… « Euh… je sais pas trop… Blake vient juste de… péter un câble… ». Sinead haussa un sourcil, invitant Sloane à en dire plus. La blonde connaissait bien les deux sœurs de Blake et à vrai dire, elles s’entendaient plutôt bien, surtout avec Sinead. « J’suis juste entrée dans une pièce… pour fermer une fenêtre qui claquait à cause du vent et… il a pété un plomb… ». Elle semblait confuse et il s’en voulait de lui faire subir ça… mais ça avait été plus fort que lui, il n’avait rien contrôlé. « Ah… t’es rentrée dans la chambre de Curtis… ». « Qui ? ». Blake était simplement spectateur. Il aurait voulu se lever, ordonner à sa sœur de se taire et dévoiler son petit secret à la fille qu’il aimait, mais il était dans l’incapacité de bouger. « Blake ne t’a jamais parlé de Curtis ? ». Sinead semblait très étonnée et Sloane hocha négativement la tête. « Curtis était… notre grand-frère… il était très proche de Blake… Tu sais, notre père a toujours eu d’yeux que pour Curtis, l’enfant prodigue, l’héritier de l’entreprise familiale… Blake n’avait que Curtis comme modèle masculin, ils passaient beaucoup de temps ensemble… ». Une minute de silence passa avant que Sloane n’ouvre la bouche. « Et il s’est passé quoi ? ». « Curtis s’est… pendu… il y a onze ans… ». Nouveau silence. Blake se tourna afin de ne plus assister à cette scène. Désormais, il ne pouvait qu’entendre les voix de sa sœur et de sa petite amie. « C’est Blake qui a découvert le corps… dans la chambre de Curtis… c’est… pour ça qu’il refuse d’y retourner… et surement pour ça qu’il était fou de rage tout à l’heure… ». C’en était trop. Le jeune homme se leva entrant dans le manoir par la porte de la buanderie, tout en viellant à bien claquer cette dernière derrière lui. Il monta les escaliers en courant et entra en trombe dans sa chambre. Il souffla un bon coup, sentant les larmes monter peu à peu et luta contre lui-même. « Blake. ». Sloane était derrière lui, sur le pas de la porte de sa chambre, le souffle court de lui avoir couru après. « J’suis désolé pour tout à l’heure, j’aurais pas du te crier dessus. ». Il faisait les cents pas devant elle… avant qu’elle ne le stoppe doucement. « T’excuses pas… Sinead m’a tout dit… ». Il refusait de la regarder dans les yeux… de peur de voir de la pitié ou de la compassion. Il n’avait pas besoin de ça, il n’avait pas besoin d’aide… Il n’était pas le seul garçon à avoir perdu un grand frère, c’était une épreuve surmontable. « Blake, regardes-moi, s’il te plaît…. ». Elle lui caressa doucement la joue et il se décida, enfin à la regarder. « J’veux pas pleurer… ». « Et bien ne pleure pas… ». « Et j’veux pas que t’ais pitié de moi… ». « J’ai pas pitié… ». Il soupira, les sourcils froncés alors que son regard s’arrêtait sur le poignet meurtri de sa petite amie… il y était allé un peu fort… et il s’en voulait. Il attrapa délicatement l’avant-bras de la demoiselle et embrassa doucement son poignet rougis. « J’suis désolé… », lui chuchota-t-il, alors qu’elle lui souriait tendrement et se hissait sur la pointe des pieds pour lui donner un petit baiser.



Dernière édition par R. Blake Jones le Dim 31 Mar - 17:46, édité 1 fois
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⊱ chapitre sixième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

« Arrête de gigoter ! ». Je lève les yeux et observe Will, assis sur une serviette à ma droite. Ce gros con est en train de se prendre un coup de soleil sur le pife, mais il fait quand même son beau gosse. « J’arrive pas à trouver une position confortable ! ». Et je continue de gigoter dans tous les sens… putain, j’ai mal au dos, c’est horrible ! D’habitude, j’suis pas du genre à me plaindre, je m’allonge sur ma serviette et bim, j’suis bien, mais là, ça fait dix minutes que j’arrête pas de bouger. C’est chiant. « T’as dormi dans une mauvaise position ou quoi ? ». Et là, j’peux pas m’empêcher de m’arrêter de bouger, pour regarder mon meilleur pote, un énorme sourire aux lèvres. « Non, justement, j’ai PAS dormi ! ». Ce connard pouffe alors de rire, tout en me lâchant du regard pour laisser ses yeux observer l’horizon… ou plutôt les jolies nanas en train de faire trempette dans l’eau, un peu plus loin devant nous… « J’préfère pas savoir ! ». Il me fait rire ce gros con ! Il fait sa sainte-ni-touche, mais croyez-moi, Will au pieu, il est loin d’être timide ! Non pas que j’ai testé la marchandise, mais je me souviens d’une année, où on partageait la même chambre en colonie de vacances, et j’avais du attendre dans le couloir une demie heure que MOSIEUR finisse sa partie de jambes en l’air et croyez-moi… la fille n’a pas pu parler pendant quinze jours après ça, tellement elle gueulait… BREF, tout ça pour dire que mon Will fait son petit précieux, mais qu’au fond, il est loin d’être coincé au pieu. « C’est super intéressant pourtant ! Tu savais que Sloane est SUPER souple ! C’est un truc de malade mon gars… ». Il se met à rire, une fois de plus, alors que son nez devient de plus en plus rouge. « Ben ça n’a pas l’air d’être ton cas, mon vieux, vu que t’as ultra mal au dos ! ». Cette fois-ci, c’est à mon tours de rire… Ouais, il n’a pas tord, j’suis pas spécialement souple, mais pour un mec, c’est pas la souplesse qui compte et j’pense que j’me débrouille pas trop mal, parce que Sloane semble toujours satisfaite. VIVE MOI !!! Je finis alors par m’allonger sur le ventre, repliant mes bras sous mon visage afin de le maintenir… Je sens les rayons du soleil chauffer légèrement ma peau et alors que mes yeux se ferment peu à peu, une voix se fait subitement entendre. « Ben alors Bozo le clown, on n’a pas mis sa crème solaire ? ». J’ouvre un œil, pouffant légèrement de rire. Scarlett et Sloane viennent d’arriver, s’installant sans gênes à nos côtés. Sloane est morte de rire et William ne sait pas vraiment pourquoi Scarlett le compare à un clown. « T’as un coup de soleil sur le nez, bouffon ! ». Ma voix est étouffée par le bras qui maintient mon visage au dessus du sol granuleux. Et pour se venger, ce traître frappe mon dos exposé. Je gémis bruyamment de douleur alors que Sloane finit par s’installer à mes côtés. Je sens son bassin frotter contre ma cuisse et je tourne la tête, afin de l’avoir dans mon champ de vision. Immédiatement, un petit sourire apparaît au coin de mes lèvres. Elle est belle. Ses cheveux, récemment coupés, sont détachés et la légère brise les a rendu quelque peu fouillis. Elle a enfilé son maillot de bain vert avec des franges… celui que j’aime bien… et elle le sait probablement. Elle me rend mon sourire et sa main vient doucement caresser la peau chaude de mon dos. « Masse-moi… ». Ma voix est douce, presque endormie, alors que mes yeux se ferment doucement. Elle continue de balader ses doigts fins le long de ma colonne vertébrale, alors que je sens ma peau devenir granuleuse sous son toucher. « J’suis pas ta bonne, Jones. ». Je sens la plaisanterie dans sa voix et je ne peux m’empêcher de sourire, tout en gardant les yeux fermés. Sloane est une chieuse… dans toute sa splendeur… et c’est surement pour ça, que ça fait deux ans que nous sommes ensemble. Si elle n’avait pas eu ce caractère de merde, je n’aurais jamais couru après elle pendant mille ans… et je l’aurais surement baisé à l’arrière de ma caisse, sans en redemander… Mais sauf que Sloane est désormais devenue la personne la plus importante de mon existence… même si je me prive bien de le lui dire. « S’il te plaît… », j’ouvre les yeux, lui lançant un regard de chien battu. Elle sourit de toutes ses dents, même si je sais qu’elle essaie de se donner un genre de blasée sur le coup… Ça me fait sourire encore plus et ma blonde finit par soupirer tout en se levant pour venir s’installer confortable sur mes fesses, ses jambes de part et autre de mon corps étalé sur le sable. « C’que t’es chiant ! ». Satisfait, je souris fièrement, fermant mes yeux. « C’est de ta faute de toute façon s’il a mal au dos… Le pauvre bébé a du mal à assumer tes prouesses sexuelles ! ». Tout en gardant les yeux fermés, je ne peux m’empêcher de rire doucement. Sloane attrape le tube de crème qui traîne à côté de moi et en met une dose aux creux de ses mains. Deux secondes plus tard, la fraicheur de la crème envahit la peau de mes épaules alors que Sloane entreprend de me les masser doucement. HZKDUHUKZEDHUER ce que j’aime ses mains ! « Tu te rends compte Slo’ ? T’as brisé le dos du mec qui s’est tapé pratiquement toutes les nanas de la ville, grâce à ton savoir faire sexuel ! ». Scarlett est complètement morte de rire alors que Will ne tarde pas à la suivre dans son délire. « Qui pourrait croire en voyant ce regard si innocent, qu’en fait, se cache une vraie tigresse une fois sous les draps… ». Je pouffe de rire, ouvrant un œil pour observer mon meilleur pote et Scarlett se fendre la poire. Ce qu’ils sont cons ! « Pas que sous les draps… ». Ils se stoppent immédiatement et me fixent un instant. « T’as dit quoi ? ». Sloane touche le point sensible de mon dos et je gémis de bien être, avant de répondre à mes amis. « Y a pas que sous les draps qu’elle laisse échapper la tigresse qui est en elle ! ». Les deux mongoles rigolent (ça rime) et Sloane me frappe à l’épaule droite. « Surtout, faites comme si j’étais pas là, hein ? ». Cette fois-ci, je gémis de douleur et me relève légèrement. « Aïe ! J’t’ai demandé de me masser, pas de me taper ! ». Elle rit un peu. « De toute façon, j’en ai terminé avec ton dos ! Paies une masseuse si t’en veux plus ! ». Elle se lève de mon postérieur et s’assoit sur la serviette à côté de moi. Je me retourne alors et me penche vers elle. « T’es pas sympa… ». Elle lève les yeux au ciel, mais semble tout de même amusée. Ce qui me fait sourire en coin. « J’t’ai massé… j’suis TRÈS sympa !! »… Je laisse quelques longues secondes passer alors que les deux mongoles à nos côtés se foutent visiblement de notre gueule… Ils sont jaloux, c’est tout ! « Ouais… t’as raison… merci. ». Je me rapproche d’elle rapidement, posant une main sur sa hanche et m’hissant au-dessus d’elle, veillant tout de même à ne pas l’écraser de tout mon poids. Ma main remonte lentement jusqu’à son visage et dégage quelques mèches blondes qui lui barrent la vue. « Arrête ça… ». J’hausse un sourcil. « Quoi donc ? ». Elle pouffe se rire. « Ton petit numéro de séducteur à deux euros… ». C’est à mon tour de rire discrètement. « Pourquoi ? T’aimes pas ça ? ». Je m’approche un peu plus de son doux visage et laisse ma bouche glisser le long de sa mâchoire. Je la sens frissonner et ça me fait doucement sourire. « La pudeur, tu connais ? On est en public, je te rappelle ! ». Je pose un délicat baiser derrière son oreille, à la naissance de son coup et je sens son rythme cardiaque s’accélérer. « Ouais, j’suis au courant… Parce que si là, maintenant, tout de suite, on n’était pas en public… tu serais déjà en train de gémir mon prénom… ». Je sens une de ses mains glisser dans mes cheveux légèrement humides. Je m’approche encore un peu plus d’elle alors que ma main se glisse sous sa cuisse. « T’es trop vantard bouclette… ». Je ris près de son oreille et alors que je m’apprête à l’embrasser au coin de ses délicieuses lèvres pulpeuses, une voix nous interrompt. « Payez vous une chambre d’hôtel, sérieusement ! ». Non mais quelle rabat-joie !

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MessageSujet: Re: + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !    + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !  EmptyDim 31 Mar - 17:52

⊱ chapitre septième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

Chez les Jones, nous avons cette incroyable capacité à tout faire foirer. Il pleuvait dehors et on était samedi, du coup, il n’y avait pas cours. La journée avait plutôt bien commencé, parce que mon père était en voyage d’affaire, ma mère de sortie avec ses copines, Sinéad au cinéma, Avalon en train de foutre je-ne-sais-quoi et Josie en train de faire les courses. Du coup, j’étais tout seul à la baraque. Evidemment, n’aimant pas vraiment la solitude et ayant ce besoin silencieux de voir ma blonde, j’avais appelé Sloane pour qu’elle vienne, ce qu’elle avait fait. On s’était posé sur mon lit, à mater un film de merde sur mon ordi, mais à vrai dire, à cet instant, ce n’était pas vraiment le film qui m’intéressait. Sloane était à deux centimètres de moi, ses adorables yeux bleus fixant l’écran d’ordinateur avec un grand intérêt. Ses doigts tripotaient doucement le bracelet que je lui avais offert pour son anniversaire et qu’elle portait à son poignet gauche et elle avait enfilé ce jean clair qui lui faisait un cul d’enfer. Ouais, j’en avais vraiment rien à foutre du film et je ne pouvais m’empêcher de jeter des petits coups d’œil furtifs à Sloane toutes les deux secondes. Jusqu’au moment où, n’en tenant plus, je m’étais jeté sur elle, déposant brusquement mes lèvres sur les siennes. Je me hissais au-dessus d’elle, faisant tout de même attention à ne pas l’écraser de tout mon poids et devenais de plus en plus entreprenant au fur et à mesure des secondes. J’avais envie d’elle, pas besoin de faire sciences politiques pour le comprendre. Pourtant, alors que je pensais qu’elle en avait tout autant envie que moi, ma blonde détourna son visage, arrachant ses lèvres des miennes bien trop rapidement à mon gout. Prenant cela comme une invitation, je plongeais mon nez dans son cou, le lui embrassant avec ardeur. C’était le pied ! « Blake, arrête… », je ne l’écoutais pas, continuant d’explorer son coup à l’aide de mes lèvres. Je savais qu’elle en avait envie elle aussi et qu’elle voulait juste faire sa chieuse. D’ordinaire, j’aimais bien quand elle se la jouait inaccessible, mais là, j’étais bien trop excité pour écouter son petit manège. Pourtant, elle réitéra sa demande : « j’ai envie de regarder le film. ». Je soupirais, relevant mon visage, qui se retrouva à quelques centimètres au-dessus du sien. « Et moi, j’ai envie de te faire l’amour. ». Elle soupirait à son tour et posait ses deux mains à plat sur mes pectoraux, afin de me repousser davantage. Je fronçais les sourcils et me laissais faire, me retrouvant rapidement dans ma position initiale, c’est-à-dire, assis sur mon pieu. « Et moi j’ai pas envie. ». Son regard était étrangement froid et un instant, je crus avoir fait quelque chose de mal. « Parfois, j’ai vraiment l’impression que t’es avec moi, juste pour la baise… ». A cet instant, j’aurais dû la prendre dans mes bras, lui faire comprendre que je l’aimais, que si j’étais avec elle, c’était pour elle et non pour le cul. Elle aurait été touchée par mes paroles, m’aurait embrassé comme jamais et on aurait baisé comme des sauvages sur mon lit… mais j’crois que… ce mélange de frustration et de gout amer dû au rejet m’a rendu encore plus con que d’ordinaire. « Crois-moi, si c’était que pour la baise, je ne sortirais pas avec toi ! ». Quel gros con ! J’crois que même elle, elle n’en revenait pas. « Ça veut dire quoi ça ? Que j’suis un mauvais coup ? Putain, mais t’es vraiment qu’un gros con, Roberts ! ». Elle m’appelait par mon nom de famille, c’était mauvais signe ça. J’aurais définitivement dû fermer ma grande gueule. Et alors qu’elle se relevait de mon lit et commençait à récupérer ses affaires, je me levais à mon tours, sacrément furieux. « Tu sais très bien que non, sinon, je n’aurais pas envie de te baiser à l’instant ! ». Bon, j’crois que niveau romantisme et tout ça, on avait vu mieux. Mais je n’étais pas quelqu’un de romantique et Sloane le savait très bien. Après tout, si elle avait envie de romantisme, elle n’avait cas sortir avec un pauvre con qui lui lécherait les bottes toute la sainte journée ! « T’es tellement con parfois ! ». Elle commençait à sortir de ma chambre, d’un pas rapide, dévalant les escaliers tout aussi rapidement, moi sur ses talons. « Ça tombe bien, t’es conne toi aussi ! Comme quoi on est fait pour s’entendre, hein ? ». Bouffon, bouffon, bouffon ! Elle finissait par ouvrir la porte d’entrée et se précipitait dehors sans même un regard. J’aurais pu la suivre, mais il pleuvait dehors et c’était déjà le bordel dans ma touffe, j’voulais pas en rajouter une couche… du coup, je l’avais laissé partir, étant moi-même sur les nerfs, frustré et en colère.

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MessageSujet: Re: + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !    + non mais allô quoi ! c'est comme si j'te dis : t'es une fille, t'as pas d'cheveux !  EmptyDim 31 Mar - 18:01

⊱ chapitre huitième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

Vous vous êtes déjà pris une cuite ? Je veux dire, la bonne grosse cuite dont vous mettez trente ans à vous remettre ! Ben moi, ce matin là, je me récupérais la gueule de bois de l’extrême à cause de ma cuite prise la veille. Enfin… j’étais allongé dans mon pieu, la gueule enfoncée dans l’oreiller, dormant d’un sommeil plutôt léger, à cause du remue ménage dans mon estomac. C’était franchement pas agréable, jusqu’au moment où…. J’ai commencé à sentir un souffle frais le long de ma nuque, soulevant quelques bouclettes et me retirant doucement de mon sommeil agité. « Blake… ». Cette voix, je l’aurais reconnu entres milles. Sloane. J’adorais quand elle murmurait mon prénom de la sorte, afin que je sois le seul à entendre ses paroles. J’adorais tellement cela, qu’à ce moment précis, une vague de frissons m’hérissa le poil et qu’un petit sourire se dessina au coin de mes lèvres. « Umh… ». C’est tout ce que j’avais réussi à dire, sur le coup. Je n’avais plus aucune force et je ne pouvais même pas me résoudre à ouvrir les yeux. Je sentis du mouvement et rapidement, un poids dans mon dos. Sloane venait de s’allonger sur moi. Ce n’était pas vraiment désagréable, puisque malgré sa grande taille, ma blonde était légère comme une plume. Et puis, dès lors que je sentis ses lèvres entrer en contact avec la peau de mon cou, j’oubliais tous mes soucis. « J’suis désolée pour hier… j’ai été conne… ». Hier… J’étais tellement dans le mal que je ne parvenais même pas à me rappeler ce qu’il s’était passé la veille. Je finissais par ouvrir les yeux, m’habituant très difficilement à la luminosité de la pièce, qui laissait savoir qu’il devait être une ou deux heure de l’après-midi et finissais par me retourner, Sloane tombant à mes côtés. Et pourtant, rapidement, elle prit d’assaut mes joues, puis mon cou, me prodiguant un bon nombre de baisers qui m’aidèrent à faire passer ma gueule de bois un peu plus en douceur. « Et j’vais me faire pardonner… ». Okay, c’était décidément le plus beau jour de ma vie. DIEU SI TU EXISTES : MERCI !!! Si je n'avais pas eu la gueule de bois, j'aurais très certainement fait la danse de la joie, invoquant les esprits Maya au passage pour les remercier de ma bonne étoile. Ma blonde continuait de m’embrasser et moi, je me laissais faire, ne pouvant cependant m’empêcher de poser mes mains sur ses fesses et alors que je pensais que j’allais faire un petit tour par le septième ciel… Sloane stoppa tous mouvements. Elle se dégagea rapidement de moi et se mit à me fixer. « Qu’est-ce qu’il y a ? ». Ma voix était plus roque que d’ordinaire, ce qui laissait savoir que j’avais pas mal fumé la nuit précédente. Mais j’avais beau chercher, je n’en avais aucun souvenir. « C’est quoi, ça ? ». Elle se mit à pointer mon cou, le regard plus accusateur que jamais. « De quoi ? ». Ouais, j’étais carrément paumé, incapable de savoir ce que j’avais fait de mal… Le regard de Sloane se fit encore plus dur et me glaça sur place, me faisant reprendre mes esprits d’un coup sec. « Ce putain de suçon dans ton cou ! C’est quoi ?!? »… Un suçon… dans mon cou… Oh putain… Ça me revenait peu à peu en mémoire et croyez-moi, ça n’avait rien de réjouissant. « C’est qui la grognasse qui t’a fait ça ?!? ». Le ton montait crescendo et la voix de Sloane résonnait comme un écho dans ma boite crânienne. « Arrête de gueuler putain ! ». J’avais mal à la tête, mal aux muscles, envie de vomir, c’était horrible. « Non mais je rêve ! Et… putain, mais t’es à poil !!! C’est ici que tu l’as baisé ? Dans ton pieu ?!? ». Elle parlait trop vite et trop fort pour moi. Et les souvenirs refaisaient surface sous forme de petits flash back. Je me souvenais avoir ragé après ma dispute avec Sloane. un pote de ma fac s’était pointé et m’avait dit qu’il faisait une fête chez lui. Du coup, j’y étais allé… on avait bien bu… bien fumé… J’me souvenais encore de cette rengaine que j’avais contre Sloane. Elle m’avait carrément coupé dans mon élan et j’avais envie d’elle. Mais à cet instant, j’étais bien trop saoul pour me rendre compte que la fille que j’étais en train d’embrasser n’était pas Sloane. Je l’avais ramené chez moi, sans même connaitre son prénom. Et on avait baisé. C’était même pas de l’amour. Dans mes souvenirs, ça n’avait même pas été un bon coup… et alors qu’elle commençait à s’endormir, je lui avais demandé de partir… Et désormais, la réalité me revenait en pleine gueule, comme la main de Sloane sur ma joue. « RÉPONDS PUTAIN DE MERDE ! ». Elle était rouge de colère et moi, j’avais honte. Parce que j’avais foiré. Pourtant, ce n’était pas la première fois que je trompais une de mes petites amies… mais cette fois, j’avais trompé Sloane. La seule fille dont j’étais tombé amoureux dans ma vie. La seule fille que j’aimais et que j’aimerais. Putain, mais quel con ! « Je… je… ». J’étais à cours de mots… de toute façon, qu’avais-je pour ma défense ? Rien, rien du tout ! J’étais un gros connard et pour la première fois de ma vie, j’en récoltais les conséquences. Sloane avait les larmes aux bords des yeux, mais je savais qu’elle était bien trop fière pour pleurer, surtout devant le mec qui venait de lui briser le cœur. Et je m’en voulais, comme jamais. Parce que je l’aimais et que je lui faisais du mal. « Ecoute Slo’… j’étais bourré et… en colère… j’étais pas conscient de mes actes, j’suis vraiment… désolé… ». J’avais peur. Peur de la perdre. Peur qu’elle parte. Parce que finalement, sans Sloane, je n’étais qu’un bouffon. Elle avait su retirer le meilleur de moi-même et je n’étais pas décidé à laisser cette merveille partir de ma vie. J’avais besoin d’elle. Et pourtant, dans son regard, je vis de la déception et je sus que cette fois-ci, j’allais vraiment ramer pour la récupérer. J’avais galéré pour l’avoir une première fois, mais là, ça serait bien pire… mais ce n’était pas grave, parce que j’étais prêt à tout pour la récupérer. Quel qu’en soit le prix.

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⊱ chapitre neuvième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

La patience n’a jamais été l’une de mes qualités. Oui, je sais, on a du mal à croire que sous ces magnifiques bouclettes ne se cache finalement pas un être parfait, mais c’est la réalité… Déjà gamin, je ne supportais pas de devoir attendre. Attendre, attendre, attendre, tout le temps pour n’importe quelle raison. Attendre au restaurant qu’une serveuse vienne prendre votre commande, attendre au supermarché que la vieille devant vous dépose tous ses articles sur le tapis, attendre que le sèche linge fasse son travail pour récupérer votre caleçon porte bonheur… Et pourtant, ce jour là, je devais attendre. J’y étais contraint et forcé et à vrai dire, je n’avais pas trop mon mot à dire là-dessus… Alors je fermais ma gueule. Pourtant, à mon plus grand bonheur, j’entendis des pas dans l’escalier et relevais rapidement la tête de mon oreiller. « SCARLETT C’EST TOI ??? ». Ouais, la flemme de me lever. Je n’étais pas trop flemmard comme mec d’ordinaire… je suis même plutôt sportif… bon, okay, j’suis carrément flemmard le matin… surtout quand y a Sloane dans mon lit… ce qui n’arrive plus vraiment ces temps-ci… Ô DESESPOIR !!!! Mais là, on était en plein milieu de l’après-midi et j’étais affalé dans mon pieu tel un calamar mal fris (si on considère que les calamars ont un lit, bien entendu.). « Hein ? ». Je posais un regard étonné sur Avalon, la tête dans l’entrebâillement de la porte de ma chambre et fronçais les sourcils. « Quoi ? ». Elle fronçait les sourcils à son tours. « Quoi quoi ? ». « Hein ? ». La communication chez les Jones, ça nous connait ! « Bah pourquoi t’as gueulé tout à l’heure ? ». Aaaah, c’était donc ça ! « Non rien, j’pensais que c’était Scarlett qui arrivait, mais en fait non… ». Ma grand-soeur leva les yeux au ciel et tourna les talons après m’avoir balancé un mignon : « Okay gros moche ! », qui m’acheva littéralement. On dirait pas comme ça, mais parler, c’est épuisant. Oui, oui, j’vous jure. Mais ce qui est le plus épuisant, c’est de courir après une fille qui n’en a plus rien à foutre de votre gueule… Ouais, je sais, j’ai dit que j’étais Blake Jones, que j’étais le mec le plus tenace et déterminé de la terre, mais… ça n’empêche pas que j’ai des petits coups de mou parfois… Courir après une fille, ça n’a jamais été mon truc. J’ai expérimenté la chose qu’une seule et unique fois par le passé : la première fois que je voulais Sloane. A l’époque, je pensais que ce n’était que pour le sexe. Cette fille m’obsédait et elle était bien trop canon pour que je ne la baise pas… Mais j’suis tombé amoureux et aujourd’hui, je connais parfaitement les enjeux… c’est flippant quand même… « YATAAAAAAA ». « AAAAAAAAAAH ! ». Bonjourjem’appelleBlakeJonessetjegueulecommeuneminette. Mais c’est pas d’ma faute ! C’est Scarlett qui venait de me sauter dessus la grosse vache. « Putain tu m’as fait peur ! ». Je replongeais ma tête dans l’oreiller et tentais de reprendre un rythme cardiaque régulier, lorsque la ptite blonde s’allongeait à côté de moi. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle… j’commence par laquelle ? ». Je relevais rapidement le visage de mon oreiller adoré et posais un regard plein d’espoir sur la blonde. « A propos de Sloane ? ». Scarlett se mit à rire légèrement avant de me répondre. « Oui. ». Je me mordis alors frénétiquement la lèvre inférieure avant de répondre. « Euh…. La mauvaise en premier alors ! ». Ouais, autant garder le meilleur pour la fin, non ? « J’ai vu Sloane aujourd’hui… ». Aïe… ça ne présageait rien de bon… « Et j’ai beau plaider ta cause, elle ne veut rien savoir… ». Merde ! MERDE MERDE MERDE !!! Putain, c’était la grosse merde !!! « Et c’est quoi la bonne nouvelle ? ». Ouais, autant me redonner de l’espoir et rapidement, histoire que je me pende pas avec les lacets de mes converses. « J’me suis fait faire une superbe pédicure pikachu ! ». … … … Gros blanc. … … … … … … *2 minutes plus tard* … … … … … « … ». … … … « Tu… veux la voir ? ». Elle souriait cette conne… ELLE SOURIAIT !!! « MAIS QU’EST-CE QUE J’EN AI A FOUTRE DE TES ONGLES DE PIEDS BORDEL DE MERDE !!! TU TE FERAIS AMPUTER DE L’ORICULAIRE QUE J’EN AURAIS RIEN A BRANLER PUTAIN !!! ELLE EST MOISIE TA BONNE NOUVELLE !!!!!! ». Et sur ces belles paroles, je laissais ma tête retomber dans mon oreiller. J’avais envie de mourir. Ouais, de mourir. J’avais envie d’avaler du sirop de citron cul sec et de me laisser dépérir dans ma piaule qui avait vu bien trop de nichons pour appartenir à un mec de mon âge. J‘avais envie d‘écouter du 2 be 3 en boucle dans ma piaule jusqu‘à m‘en faire saigner les oreilles. J‘avais envie de lécher les aisselles de Susan Boyle jusqu‘à la fin de ma vie. De manger des brocolis avec des choux de Bruxelles. Envie de crever, tout simplement. « ça va… t’énerve pas le mouton… c’est pas d’ma faute si t’as déconné avec elle et qu’elle veut plus voir ta face… ». Je soupirais, me calmais et relevais enfin le visage. « Ouais… scuse, j’suis un peu à bout de nerfs en ce moment… ». Elle posait une main réconfortante sur mon épaule. J’crois que c’est la seule fille sur cette planète à m’avoir vu ainsi… Heureusement pour moi, Scarlett est quelqu’un de confiance et je sais qu’elle ne le répétera à personne. « Ben loulou, j’t’ai connu plus battant que ça ! ». « Ouais je sais, mais là, j’ai vraiment l’impression qu’elle ne me pardonnera jamais… ». Je soupirais et sentais Scarlett m’observer minutieusement. « Tu t’en veux, hein ? ». « Ouais, comme jamais… pourtant, c’est con, hein ? C’est pas la première fois que je trompe une de mes copines, mais c’est la première fois que j’ai envie de m’empaler sur un crucifie pour me punir ! ». Amour = de la merde. DE LA MERDE DE LA MERDE DE LA MERDE ! FUQUE L’AMOUR ! « Tu l’aimes. ». « Super déduction Einstein ! ». « Ben pourquoi tu lui as jamais dit alors ? ». Je relevais les yeux sur la belle blonde et restais silencieux quelques secondes. Je finissais par hausser les épaules. Une psychologue aurait dit que je faisais un blocage affectif, ou une merde dans le genre. Elle aurait dit que mon modèle paternel m’aurait orienté dans l’intériorisation de mes sentiments. Que j’avais peur de ce que je ressentais parce que personne ne m’avait jamais montré comment gérer ce trop plein d’émotions, du coup, je les cachais… « Je sais pas… ». Doux mensonge. La vérité, c’est que ça me faisait peur. Mais plutôt crever que de l’avouer à quelqu’un… même si c’était Scarlett en face de moi. La belle blonde finît par se relever t récupérer son sac qu’elle avait balancé comme une malpropre en arrivant. « Faut pas que tu te laisses abattre Blake… Si elle refuse de te parler, c’est parce que tu l’as blessé, ce qui veut dire qu’elle a encore des sentiments pour toi… rien est perdu… faut juste que tu t’accroches… ». Elle me lançait un dernier sourire avant de partir… Et Scarlett avait raison. Je ne devais pas abandonner. Je devais me battre pour Sloane. Parce que j’étais certain que jamais, je ne trouverai quelqu’un comme elle.

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⊱ chapitre dixième.

•• point de vue [blake]
musique ♪

Je déteste Will. Je les déteste, lui et ses idées de merde. Le pire, c'est qu'il est fier de lui, il pense bien faire, alors qu'au final, c'est des conneries. J'crois qu'il en a marre de me voir au bout du rouleau. J'crois que mes soeurs aussi en ont marre... et peut-être même Josie ! Mais qu'ils me fassent pas chier, parce que dans l'histoire, c'est moi qui souffre, alors je fais ce que je veux et si je veux rester dans mon lit toute la journée, sans sortir, manger ou pisser, c'est mon problème... Mais non, ce matin, il a fallu qu'un gros trou du cul prénommé William viennent me réveiller et me traîne dehors. Et vu qu'on n'a pas déjeuner et qu'il a faim, ben on bouffe du pain. Ouais, du pain. On est assis sur un banc, tout le monde dort, il est sept heure du mat, j'ai froid, j'suis en pyjama et je bouffe du pain. Putain la pure vie de merde. Et le pire, c'est que Will est tout joyeux ce gros pédé ! Il est matinal ce bouffon ! Il n'a pas compris le principe de la grasse matinée... en fait, il n'a pas compris le principe du week-end, en général. Je soupire et alors qu'on s'fait chié comme des rats morts, Will avale son morceau de pain de travers et se met à tousser super fort. « Ben Will, faut mâcher avant d'avaler ! ». Il devient tout rouge et se met à gesticuler dans tous les sens alors que sa gorge souffre le martyr. « làààà làààààààà LAAAAAAAAAA !!! ». Ce bouffon s'est levé du banc et se met à pointer... une fille... un peu plus loin. Je regarde la fille en question. Je regarde Will... je les regarde et... j'comprends pas pourquoi il s'excite là. « C'EST ELLE !!!! C'EST ELLE LA FILLE QUE J'T'AI PARLE !!!!! ». AAAAH !!! Tout s'explique !!! Franchement, un peu d'action, ça fait plaisir ! Laissez-moi vous expliquer : William est tombée sous le charme d'une charmante demoiselle... qui l'a très méchamment envoyé chier, à ce qu'il paraît... J'crois que Will et moi, on n'a pas de chance avec les gonzesses... on doit être trop sexy c'est pour ça... elles doivent prendre peur... Mais j'avoue que la minette, elle n'y va pas de main morte avec mon pauvre Will, qui ne comprend rien à ce qu'il lui arrive. « C'est elle Jacquouille la fripouille ? ». J'suis carrément hilare et lui, il tire une gueule de quinze mètres de long. « C'est JACK juste JACK !!! ».Il connait son prénom, franchement, c'est déjà ça... même s'il essaie d'être moins lourd et plus subtile que ce que moi-même j'ai pu être avec Sloane. En fait, ce bouffon passe pour un gros voyeur pervers, parce qu'il lui arrive de la suivre dans la rue. Enfin bon, c'est Will et j'crois que c'est la première fois que je le vois dans cet état pour une fille. Je le sens alors paniquer et se rasseoir à côté de moi en mode « bg qui tape la pause » et je m'aperçois qu'il fait ça, juste au moment où Jack passe devant nous... sans même nous adresser un regard. Le regard de Will lance limite des SOS et j'crois que son cerveau est en train de bouillir. « HEY JACK !!! ». Putain, mais plus la honte tu peux pas ! Ce gros con c'est limite jeté sur elle, avant qu'elle ne soit trop hors de portée. Elle se retourne alors, le fixe quelques secondes, l'observe de haut en bas... et … son visage reste neutre. Alors que Will essaie de se donner un air décontracté... mais ça marche pas du tout, il est tendu comme un string. « Qu'est-ce que tu m'veux ? ». Okay... on lui a jamais appris la politesse à celle-là ou quoi ? Non mais sérieux, on parle pas comme ça à MON Will NAMAIOH. « Oh, tu lui parles meilleur ! ». Blakeenmodegangsta activé !!!! Si j'avais eu une casquette, j'l'aurais direct retourné, comme Sasha dans Pokemon et tout le mon sait que quand Sasha retournait sa casquette... ça allait chier des bulles ! La brunette quitte mon pote du regard pour m'observer et un très léger sourire se dessine aux coins de ses lèvres... ELLE SE MOQUE LA BOUGRESSE !!! « J't'ai pas demandé de l'ouvrir le mouton ! ». OH.MY.GOD !!!! UKHSDZEUYDFUYERUFY NAN MAIS ELLE SAIT PAS A QUI ELLE S'ADRESSE CELLE LA !!!! Je me lève et... Will pose une main ferme sur mon torse. Il me lance un regard qui veut dire : arrête ça, elle n'est pas méchante, commence pas à chercher l'embrouille... Je serre la mâchoire et... finis par me rétracter, soupirant d'agacement. PUTAIN, mais qu'est-ce que je ferais pas pour cette tapette ! « Euh... excuse-le, il déprime un ptit peu en ce moment, du coup, il prend tout mal... ». Ouais c'est ça !!! Quel gros mito !! Tout ça pour lui tripoter les nichons en plus ! Putain il m'énerve, elle m'énerve ! J'aurais dû rester dans mon lit moi !!!! « Comment tu vas ? ». ELLE VEUT PAS TE PARLER ALLÔ !!! Putain il est con lui aussi ! « Bon, c'est pas que j'me fais chier, mais j'dois y aller... ». Le regard de Will s'assombrit alors et la brunette tourne les talons. Je vais aux côtés de mon pote et passe un bras autours de ses épaules. « Mais quelle conne !! Elle a de la chance d'être bonne, parce que sinon, elle aurait rien pour el... ». Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que mon regard se pose sur... l'entre-jambe de mon pote. « PUTAIN WILL TU BANDES !!!! ». Il s'éloigne vivement de moi et ses joues deviennent rouges tomate. « Mais mais mais ! ». « TU MATES JUSTE SON CUL ET ÇA TE FAIT BANDER GROS PUCEAU DE MERDE !!!! ».

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